C’est aujourd’hui que se réunissent en conclave à l’université Mohamed-Boudiaf d’Oran, chercheurs et étudiants sous l’égide du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le wali d’Oran et à l’initiative pour le moins louable de l’association des enseignants et étudiants chercheurs d’Oran. Un bon remue-méninges en perspectives…
C’est sous le générique « Recherche scientifique et développement : réalités et perspectives » que s’ouvrent aujourd’hui au niveau de la salle de conférence de l’USTO, l’université des sciences et de la technologie d’Oran, les travaux de cette journée pas tout à fait comme les autres. En fait à travers cette journée plusieurs pistes seront exploitées et explorées partant. Dans cette optique il y a lieu de souligner que seront abordés des thèmes d’une brûlante actualité d’abord pour les chercheurs eux-mêmes soucieux de faire le point mais surtout pour toutes les opportunités et perspectives qu’offre ce genre de rencontre. Ainsi les thèmes retenus se distinguent par leur teneur qualitative au vu notamment de l’expertise des invités de marque. Selon Ibrahim Ouadi président de cette association il s’agit, avant tout, « d’encourager la recherche, particulièrement celle visant le développement durable ». Et on ne sait que trop tous les enjeux induits au plan géostratégique par ce qu’on appelle désormais le développement durable. Bien entendu il importe de cultiver l’interaction entre l’institution universitaire et les unités économiques dont l’interdépendance est normalement évidente.
Ce que corrobore le président lui-même « il nous faut travailler et œuvrer à l’adéquation des recherches aux réels besoins scientifiques tout en apportant des solutions aux problématiques et préoccupations du citoyen ». Pourtant tout cela paraît certes une condition nécessaire mais toutefois insuffisante puisque doit s’y greffer également à tout cet arsenal « la stimulation des laboratoires et équipements scientifiques, nonobstant les chercheurs et cerveaux pour leur participation active et effective à solutionner les entraves au développement national et local ». Et lorsqu’on sait que nous avons pas mal de chercheurs aux compétences avérées à l’étranger on ne saurait que souscrire à pareille démarche, source incontestable de plus value. Raison de plus donc pour veiller tout bonnement à « la coordination et l’assistance constructives entre les universités et les autorités locales sans omettre, à l’évidence d’y associer les unités économiques et sociales ».
Au vrai tous ces paramètres et préalables indispensables ne visent rien moins qu’à « sortir avec un cadre consensuel entre les autorités locales wilayales en sus des locales aux fins d’une recherche coordonnée et commune et tout ce qui conribue à accélérer et booster la cadence et le rythme du développement ». Quant à la thématique objet de cette tournée elle sera centrée pour l’essentiel sur respectivement « le plan de recherche national et ses perspectives » par Abdelhafid Aouraq directeur de la recherche scientifique au ministère, « la relation entre la recherche scientifique avec le développement et son impact sur la sécurité nationale », communication du directeur du centre de recherches stratégiques et sécuritaires , le professeur Berkouk M’hand, « horizons du développement dans le sillage des indicateurs économiques et sociaux », intervention à l’actif de Bachir M’sitfa, « plan de développement de la wilaya d’Oran et les principaux obstacles qui entravent son aboutissement », intervention signée du wali de la capitale de l’ouest, « les ressources algériennes en matière d’énergies de substitution » proposée par Felazi Samir et enfin « lecture scientifique critique sur la réalité du développement au niveau de la wilaya d’Oran ».
Amar Zentar