Rencontré dernièrement à Alger, le président de l’association «Les amis de la musique», Abdelkader Hamoudi nous informe que les jeunes s’intéressent davantage à l’initiation de la musique classique.
«Contrairement à ce que l’on croit, les jeunes n’aiment pas que la musique actuelle, rap, R&B, house, ils aiment aussi la musique classique. Ils sont d’ailleurs nombreux à s’inscrire chez nous», indique ce responsable. Le centre culturel d’Hussein Dey sert de siège à cette association. Il est doté d’un dispositif moderne.
Ce rendez-vous draine la participation des professeurs et chercheurs de multiples universités des quatre pôles du pays qui animent des cycles de conférences ainsi que des tables rondes au profit des étudiants ou plutôt des adhérents. Notons que des cours pratiques de la musique classique sont également enseignés dans cet espace.
L’engagement de la musique classique en faveur d’un développement durable n’est pas de circonstance et encore moins opportuniste. Il s’agit d’une actualisation d’une démarche qui avait cours et qui est rompue. Aujourd’hui et malgré les aléas qu’elle rencontre, cette association fonctionne. Mieux, elle est ambitieuse. M. Hamoudi ajoute en outre : «Cette association se veut une fenêtre et un rayonnement culturel dans la wilaya d’Alger».
Créée en 2006 par un groupe de spécialistes, elle œuvre à la protection du patrimoine musical local et universel, notamment dans la capitale, et à sa promotion à travers l’organisation, à longueur de l’année, de cycles permanents en formation. La culture en général et la musique classique en particulier constituent un créneau de prédilection de cette association qui organise périodiquement des rencontres, en réalité des espaces culturels.
Samira S.
