«Le but pour nous est de tracer un programme de recherche pour la période 2013/2017. Il ne s’agit pas de se contenter de faire des bilans, mais de promouvoir la mobilité de l’élément humain dans la recherche scientifique.»
“La seconde loi (2008-2012), qui vient après celle de 1998-2002, n’a pas atteint ses objectifs», a déclaré, hier à Alger, le directeur de programmation de la recherche, de l’évaluation et de la prospective, M. Mokhtar Selami, lors de la tenue des assises sur le développement de la recherche scientifique dans les domaines de l’économie et de la gestion. Selon M. Selami, «le but de cette rencontre est de contribuer à la mise en œuvre de la troisième loi sur la recherche scientifique et le développement technologique 2013/2017 afin de soutenir l’excellence scientifique et l’innovation». Pour M. Selami, cette première loi sur la recherche comporte un vide qui a déstructuré toute l’organisation liée à la recherche scientifique. «Dans ce sens, nous avons pris conscience de la nécessité de nous lancer dans la rédaction de la troisième loi. Cette loi sera complémentaire de la deuxième loi sur la recherche», a-t-il indiqué, avant d’ajouter : «Le but pour nous est de tracer un programme de recherche pour la période 2013/2017. Il ne s’agit pas de se contenter de faire des bilans, mais de promouvoir la mobilité de l’élément humain dans la recherche scientifique.» Pour M. Selami, les textes qui émanent de ces deux lois ne font que reprendre la problématique de la recherche scientifique avec la mobilisation de toute l’infrastructure et des équipements requis. Il a affirmé que «cette troisième loi aura pour principal conception la mobilisation de l’élément humain avec, comme objectif, sa mobilité dans les deux sens université et mondes économique et industriel». M. Selami a regretté le fait que certaines universités soient toujours au niveau de projets, alors que d’autres ont pu réaliser leurs cahiers d’études pour financer leurs appels d’offres. «Nous n’avons pas développé assez de centres de recherche. Ceux qui existent aujourd’hui ont été créés dans les années 1980-1990, il n’y a pas eu une stratégie de développement de centre de recherche», a-t-il déploré. Et d’ajouter : «Actuellement, nous avons lancé la réalisation de plus de 50 centres de recherche à travers le territoire national dans le cadre de la deuxième loi.» Il y a lieu de noter que cette rencontre intervient en prévision du nouveau plan quinquennal 2013-2017 et dans le cadre de la préparation de la 3e loi de programme quinquennale de la recherche scientifique et du développement technologique. Plus de cent chercheurs de grade de professeur, directeur de recherche, maître de conférence et maître de recherche appartenant aux différents universités et centres de recherche ont pris part à cette manisfestation.
Wassila Benhamed
Priorité du plan de développement de la recherche 2013/2017
Les priorités institutionnelles exposées dans le plan de développement de la recherche 2013/2017 consistent en de multiples projets provenant des divers regroupements de recherche des universités et relatifs à un ou plusieurs secteurs prioritaires et qui pourront venir se rattacher à l’un ou l’autre, voire à plusieurs de ces thèmes. Dans la détermination d’un ordre de priorités, ces projets seront passés au crible de trois orientations stratégiques : l’interdisciplinarité, la collaboration et le partenariat, et la dimension internationale.
W. B.