ces assises visent à expliquer le bien-fondé de notre association”, a expliqué d’emblée, dans son allocution d’ouverture, Abderahmane Ali Khodja, président de l’ANRCA.
Pour les uns, ils sont le prolongement de la franc-maçonnerie, pour d’autres, ils fonctionnent selon des procédés sectaires. Mais combien sont-ils à considérer qu’ils font partie du paysage associatif national avec ce que cela suppose comme droits et devoirs ? Eux, en tout cas, se défendent de cette image jugée caricaturale et clament haut et fort qu’ils font partie intégrante du mouvement associatif dont l’activité est régie par des statuts et poursuit un objectif strictement humanitaire.
Eux, ce sont les animateurs de l’association nationale Rotary club d’Algérie. Réunis hier à l’hôtel Riadh de Sidi-Fredj dans le cadre des assises, un rendez-vous somme toute ordinaire, les animateurs de l’association nationale rotary club d’Algérie (ANRCA) n’ont pas manqué pour la plupart de rappeler les objectifs qu’ils se sont assignés et les actions engagées jusque-là.
“Ces assises visent à expliquer le bien-fondé de notre association”, a expliqué d’emblée, dans son allocution d’ouverture, Abderahmane Ali Khodja, président de l’ANRCA. “Notre association est partie intégrante du mouvement associatif algérien, constituée d’hommes et de femmes bénévoles dont l’objectif est de promouvoir l’entraide, la paix et l’amélioration de la situation des plus démunis”, a-t-il ajouté.
Agréée en 1991, l’ANRCA regroupe 340 membres répartis à travers 22 clubs dont 3 clubs Inner Wheel (constituée de femmes), et 6 clubs rotaract (jeunes de moins de 30 ans).
Selon le SG de l’ANRCA, Lamine Benia, Rotary s’engage à “mettre à profit les relations et contacts pour servir l’intérêt général” ; “observer des règles de haute probité dans l’exercice de toute profession (…)” ; “appliquer l’idéal de servir dans la vie privée, professionnelle et publique”, et enfin de “faire progresser l’entente entre les peuples, l’altruisme et le respect de la paix par le biais de relations amicales entre les membres des professions, unis par l’idéal de servir”.
Affiliée au rotary international qui compte quelque 1,2 millions de membres répartis en 32 400 clubs à travers plus de 200 pays, l’ANRCA, qui intervient dans plusieurs domaines (la santé, l’alphabétisation, la culture, l’environnement…), a à son actif plusieurs actions bénévoles.
“Les rotariens algériens contribuent activement à l’amélioration des conditions de vie des populations les plus démunies”, a indiqué Lamine Benia. “Mais, a-t-il regretté, l’image du rotarien est parfois déformée, caricaturée et même dénigrée.” Pour sa part, Walid Amrane, au nom de Rotaract, organisation de service pour les jeunes de 18 à 30 ans, a mis l’accent sur l’esprit de camaraderie qui guide leurs actions et les objectifs recherchés, à savoir la promotion de la paix, la probité et les actions d’intérêt public. D’autres interventions comme celle de A.
Boumaza, ancien gouverneur des Lion’s, ou encore de A. Benyagoub, autour de la “vie des clubs au sein de l’association et dans leur environnement associatif” ont également mis en lumière le travail philanthropique. À noter que l’AG de l’ANRCA devait avoir lieu dans l’après-midi pour adopter les bilans moral et financier, amender ses statuts et définir son programme d’actions.