Les assises nationales sur le transport s’ouvrent aujourd’hui à Club des Pins, sous le haut patronage du président de la République et sous l’autorité du Premier ministre.
Cette rencontre de deux jours vise à établir « un diagnostic complet des étapes parcourues », mais aussi et surtout cerner les « insuffisances qui caractérisent, à l’heure actuelle, un secteur essentiel dans la stratégie de développement national comme dans la vie du citoyen », selon un communiqué publié par le ministère des Transports. Le secteur, qui a connu une ouverture tous azimuts et le développement de plusieurs modes de transport, tels le métro, le tramway, les télécabines, nécessite une « analyse méthodique de la situation qui y prévaut ».
La réflexion, qui est ouverte à toutes les compétences, devra faire le recensement de tous les aspects négatifs affectant ces activités et préparer par la même occasion « des solutions urgentes à engager » pour faire du secteur celui des grands projets et « un service à la hauteur des ambitions de l’Etat et des attentes du citoyen ».
Le département de M. Ghoul, qui avait déjà mis à nu, à maintes occasions, depuis sa nomination à la tête de ce secteur, les dysfonctionnements du secteur des transports, veut conférer à chaque mode « un fonctionnement conforme aux normes et aux standards en vigueur ». Une commission de spécialistes et de docteurs a été installée, la veille de ce rendez-vous, pour préparer une plate-forme de discussions à soumettre aux différents ateliers.
Une commission ad hoc chargée de collecter et de traduire l’ensemble des propositions et réflexions afin de les présenter aux experts et spécialistes au sein des ateliers concernés. Les assises nationales verront la participation d’opérateurs économiques, d’experts algériens et internationaux, de parlementaires, de syndicalistes et de représentants de la société civile. De son côté, le responsable du nouveau département ministériel créé pour améliorer le service public, El Ghazi, avait fait part d’une étude pour « cerner les défaillances du service des transports » à travers le territoire national et proposer des solutions notamment pour ce qui est « du contrôle technique », examinées en collaboration avec la Gendarmerie et la sûreté nationales pour « prendre des mesures strictes interdisant le déplacement des véhicules qui représentent un danger pour les voyageurs. »
K. Daghefli