Assises nationales de l’éducation, les 20 et 21 juillet, Un blason à redorer

Assises nationales de l’éducation, les 20 et 21 juillet, Un blason à redorer

Le ministère de l’Éducation nationale a prévu d’organiser les assises nationales de l’éducation, les 20 et 21 juillet, afin d’apporter les dernières retouches au processus de concertation et de dialogue en cours, depuis l’année dernière, en matière d’évaluation pédagogique.

Dans une déclaration à la presse en marge d’une journée d’étude, sur l’éducation et la recherche, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué qu’une rencontre nationale serait organisée, les 20 et 21 juillet, pour évaluer le processus de concertation et de dialogue autour de la réforme du système éducatif, engagée par le secteur, depuis plus d’une année.

La première responsable du secteur de l’Éducation a précisé que ces assises se tiendraient sous forme d’ateliers spécialisés pour présenter les résultats de la concertation des parties concernées et des partenaires sociaux, en vue d’une évaluation pédagogique, visant l’amélioration du niveau de l’élève dans le cadre de la réforme engagée, à tous les niveaux. La ministre de l’Éducation nationale avait souligné que les propositions soumises au ministère, après un travail de près d’une année des commissions sectorielles, portaient sur plusieurs points à débattre lors de ces prochaines assises.

Abordant les résultats de la première session des épreuves de fin du cycle primaire, Benghebrit les a qualifiés de «très satisfaisants». Elle a indiqué que les résultats de ces examens, qui s’étaient déroulés le 28 mai dernier, «sont très satisfaisants par apport aux résultats de l’année écoulée». En effet, le taux national de réussite lors de cette session ordinaire était de 80,38%, soit 516 445 candidats.

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À rappeler dans ce titre que quelque 645 000 élèves s’étaient présentés le 28 mai dernier aux épreuves de fin du cycle primaire. La session de rattrapage, quant à elle, s’est déroulée, hier, pour les élèves ayant obtenu une moyenne inférieure à 5/10. Pour ce qui est des résultats du baccalauréat, la ministre a préféré garder des «réserves». Répondant à une question dans ce sens, elle s’est juste contentée d’indiquer que les corrections étaient toujours en cours. «Les résultats définitifs du Bac et du BEM seront communiqués d’ici la fin du mois», a-t-elle ajouté.

Du côté des syndicats, les estimations restent divergentes. Selon le président du Snapest, Meziane Meriane, «les bacheliers de cette année auront leur Bac grâce aux matières secondaires». Pour lui, c’es un échec surtout pour les élèves des filières scientifiques, qui devraient cartonner dans les matières essentielles, telles que les mathématiques, la physique et les sciences naturelles. Il considère que les élèves adoptent cette tactique, pour leur faciliter le passage à l’Université, ce qui est totalement «inacceptable». Puisque, explique-t-il, ces bacheliers rencontreront beaucoup d’obstacles une fois à l’Université, et cette problématique «mérite d’être abordée, lors des prochaines assises».

La revalorisation des coefficients des matières sera également soulevée, ajoute Meriane. Pour sa part, le porte-parole de l’Unpef, Messaoud Amraoui, considère que les résultats du baccalauréat et en nette amélioration, comparativement aux années précédentes. «Les résultats du bac seront satisfaits puisque les sujets étaient à la portée de tous», raisonne-t-il. Pour le CLA, «les meilleures notes auraient été recensées dans la filière des langues étrangères, techniques et mathématiques, tandis que les filières «science expérimentale et philosophie viennent en seconde position».

Ania Naït Chalal