Boudiaf, a, dès son installation, promis la refonte du système et appelé les acteurs de la santé à apporter leur contribution lors de ces assises, en vue d’enrichir la nouvelle loi sur la santé et d’élaborer une carte sanitaire adaptée aux mutations que connaît la société.
Les assises nationales prévues les 16, 17 et 18 juin tendent à mettre en place un nouveau système de santé de manière à prodiguer des soins de qualité qui répondent aux aspirations des patients. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abdelmalek Boudiaf, a, dès son installation, promis la refonte du système et appelé les acteurs de la santé à apporter leur contribution lors de ces assises, en vue d’enrichir la nouvelle loi sur la santé et d’élaborer une carte sanitaire adaptée aux mutations que connaît la société.
Il avait instruit, à cet effet, ses cadres d’effectuer des visites d’inspection au niveau des établissements hospitaliers qui ont permis de constater un déficit dans l’organisation et la gestion de ces infrastructures. La nécessité de revoir l’ensemble des mécanismes de gestion ainsi que la loi 85/05 relative à la santé qui ne répond plus aux exigences actuelles s’impose. Ceci permettra, avait souligné le ministre, « à travailler afin d’asseoir un système sanitaire moderne à même de répondre aux besoins des citoyens ».
Recommandations
Comme prélude à ces assises qui débuteront ce mardi au Palais des nations, quatre rencontres régionales ont été organisées les 3 et 4 mai dans les wilayas d’Annaba et Constantine (Est du pays), Alger et Médéa (Centre), Biskra et Bechar (Sud-Est et Sud-Ouest) et les 4 et 5 mai dans la wilaya d’Oran (Ouest du pays). Elles ont traité des questions liées à la santé et à sa gestion et établi des recommandations qui seront soumises aux assises nationales pour l’élaboration d’un avant-projet de loi relatif à la santé. Pour cela, six ateliers ont été constitués.
Il s’agit de l’atelier système national de la santé, la déontologie professionnelle, le financement du système de la santé, la prévention et la protection et la promotion de la santé. Outre la politique sanitaire, les ressources humaines, la formation, la recherche et le système national de l’information sanitaire ont été également traités. Un séminaire atelier sur l’information, l’éducation et la communication en santé a été organisé à l’intention des journalistes, ceci dans le but de faire participer les médias à la réflexion engagée pour la refonte de la nouvelle loi sanitaire. Cette rencontre a été organisée par le Programme d’appui au secteur de la santé (PASS).
Ce dernier est un projet lancé par le ministère de la Santé, en collaboration avec l’Union européenne, et dont le principal objectif est d’apporter un soutien effectif au ministère de la Santé dans sa politique de réforme et de modernisation du secteur en Algérie. L’ensemble des acteurs du secteur participent lors de ces assises à la « formulation d’un nouveau système de santé en vue de corriger ses dysfonctionnements et de mettre en place de nouvelles bases plus adaptées aux transformations que connaît la société algérienne, et ce, dans l’optique de promouvoir la santé en Algérie », a souligné le ministre à l’occasion de l’annonce de la tenue de ces assises.
Souhila Habib