Aux doctorants, le directeur du Laboratoire d’études et d’analyse des politiques publiques en Algérie recommande de s’orienter vers des études de cas, de chercher l’information et contourner les difficultés.
Aux doctorants, le directeur du Laboratoire d’études et d’analyse des politiques publiques en Algérie recommande de s’orienter vers des études de cas, de chercher l’information et contourner les difficultés.
Les travaux des 1res assises doctorales des sciences politiques, organisés par le Laboratoire d’études et d’analyse des politiques publiques en Algérie, se sont ouverts, hier, à la Faculté des Sciences politiques et des relations internationales à l’université Alger 3. Dans son intervention, le Professeur Mohamed Reda Mezoui dira que le Leappa qu’il dirige a pour objectif de créer des activités culturelles et académiques, d’appuyer la recherche scientifique et de développer une ingénierie politique.» Aussi, il est question d’arriver à arrimer des doctorants dans les règles académiques mondiales et de les aider à faire des thèses sur des sujets ayant un rapport avec la société. Sur sa lancée, l’universitaire souligne qu’« avec les différentes réformes du secteur et la démocratisation de l’enseignement, nous avons au niveau du doctorat une ressource humaine très importante.»
A une question inhérente à l’annonce faite par Tahar Hadjar, lors de la conférence d’évaluation du LMD, à propos de l’introduction d’une année préparatoire pour le Doctorat, notre interlocuteur dira que « c’est une très bonne idée.» Il relève la nécessité de développer l’évolution des sciences politiques qui a permis à certains pays d’atteindre un niveau important de développement, à l’exemple de la Chine, l’Inde et le Pakistan. « Si l’Algérie utilise à bon escient sa ressource humaine, notre pays a des arguments à faire valoir », enchaîne-t-il. Aux doctorants, le directeur du Laboratoire d’études et d’analyse des politiques publiques en Algérie recommande de s’orienter vers des études de cas. « Cette élite doit apprendre à chercher l’information et contourner les difficultés », indique-t-il. Et d’ajouter : « il est intéressant, à titre d’exemple, de faire des recherches sur l’habitat.» Interrogé sur les partenariats noués avec d’autres partenaires, le Pr. Mezoui a souligné qu’il y a quatre ans, le laboratoire qu’il dirige a tenu un colloque en partenariat avec l’Institut de la Méditerranée à Marseille qui a débattu de la manière à rapprocher les deux rives.
Pour l’année en cours, des partenariats sont programmés avec les départements de la Formation professionnelle et de la solidarité ainsi que le Conseil national économique et social. Au plan international, le directeur du laboratoire annonce que des partenariats sont créés avec le département de sciences politiques de l’université de Paris, le Centre d’études diplomatiques et stratégiques et l’université de Milan. De son côté, Belkacem Iratni, recteur de la faculté souligne, de prime abord, qu’il est temps pour l’université de s’ouvrir et constituer une référence tout en étant en compatibilité avec le développement national et mondial.
Fouad Irnatene