Assassinat du directeur d’une école à Tébessa: Une affaire complexe

Assassinat du directeur d’une école à Tébessa: Une affaire complexe
tebessa

Agée de 51 ans et père de cinq enfants, la victime n’avait plus donné signe de vie depuis sa sortie de son domicile, pour faire des courses.

Impliquée dans l’assassinant du directeur d’une école primaire à Thlidjen, à 20 km de Chéria, wilaya de Tébessa, la mère des deux enfants assassins est décédée suite à un arrêt de coeur apprend-on de source interne à la maison d’arrêt de Hammamet, wilaya de Tébessa. Agée de 40 ans, la nommée R.H. est accusée d’être l’auteure si ce n’est l’instigatrice principale du crime dont a été victime le directeur d’une école primaire. La mise en cause avait été, rappelons-le, placée sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur près le tribunal de Chéria, avec huit autres personnes, dont ses deux enfants mineurs.

Pour rappel, le drame est survenu au mois de janvier écoulé, lorsque la famille de la victime avait déclaré la disparition mystérieuse de Boudjemaâ Boukhlout, directeur d’une école de son état. Agé de 51 ans et père de cinq enfants, la victime n’avait plus donné signe de vie, depuis sa sortie de son domicile, pour faire des courses. Dès lors, la famille de la victime avait lancé des recherches après avoir alerté les éléments de la gendarmerie, qui avaient de suite engagé de vastes recherche, avant de retrouver deux jours après, le corps sans vie de la victime au lieu-dit Redama, une région située entre Thlidjen et Chéria, wilaya de Tébessa.

Le père de famille dont un oeil avait été arraché, avait été égorgé après avoir été délesté de sa voiture. Acheminé à la morgue du secteur sanitaire de Chéria, le corps de la victime avait subi une autopsie, dont le rapport avait fait état d’un décès par égorgement, tout en mentionnant d’autres détails se rapportant à son oeil arraché sauvagement. De leur côté, les services de sécurité en charge de l’affaire, poursuivant leur enquête, sont parvenus à remonter une piste, aboutissant aux auteurs du crime.

La mère et ses deux enfants mineurs avaient été les premiers interpellés. Originaires de la commune de Bir Mekadem, à 35 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de Tébessa. Soumis à l’interrogatoire séparément, les deux mineurs sous la pression des interrogations sont passés aux aveux, impliquant leur mère et d’autres complices. Il s’agit de quatre complices originaires de Khenchela, dont un, l’acheteur du véhicule de la victime. Déférés par-devant le juge d’instruction, les prévenus avaient tenté de réfuter les faits, mais en vain.

Ils avaient été placés sous mandat de dépôt pour, association de malfaiteurs, homicide volontaire avec préméditation, torture, vol et non-dénonciation. Une batterie d’accusations que la femme n’assumera pas. Car avec son décès elle a certainement emporté avec elle certains non-dits de cet assassinat, que le reste des prévenus vont sans aucun doute lui faire colporter. En attendant leur comparution devant la justice, il est à signaler que, selon une source proche du dossier, au moment où les motivations de cet horrible drame demeurent encore inconnues, la thèse de la vengeance ou le vol se placent en première position.