Asphyxie au monoxyde de carbone: Appel à la vigilance

Asphyxie au monoxyde de carbone: Appel à la vigilance

A. E. A.

Asphyxie au monoxyde de carbone: Appel à la vigilance
  Depuis le 1er de ce mois de janvier et jusqu’au samedi 12, les services de la protection civile ont enregistré 23 cas d’asphyxie par le monoxyde de carbone, ce gaz appelé «tueur silencieux», qui a fait malheureusement trois morts, durant cette même période.

Selon le chargé de communication à la direction de la protection civile, le lieutenant Noureddine Tafer, «avant-hier, samedi, nous avons enregistré, vers 14 heures 30 minutes, trois victimes d’asphyxie, dont les âges sont compris entre 3 et 36 ans, et ce au niveau de l’Unité de voisinage (UV) n° 2 de la nouvelle ville de Ali Mendjeli».

Et de faire savoir, toujours dans ce registre, que depuis le début de ce mois de janvier et jusqu’à avant-hier, samedi 12 du même mois, 23 cas d’asphyxie ont été enregistrés et les sapeurs-pompiers ont réussi à sauver les victimes. Ces dernières ont reçu les premiers secours sur place, avant d’être transportées à l’hôpital le plus proche.

Suite à l’augmentation des victimes du monoxyde de carbone, les services de la Sonelgaz rappellent la nécessité de prendre toutes les précautions nécessaires lors de l’utilisation de cette énergie, pour les besoins de chauffage, à savoir de veiller à l’indispensable aération des lieux. Et selon l’ingénieur de sécurité de la société Sonelgaz, Kamel Chorfi, c’est le monoxyde de carbone qui est à l’origine du lourd bilan de ces derniers jours, les décès par ce gaz se produisent, en général, durant le sommeil. La seule solution, qui est en vérité toute simple et ne coûte pas grand-chose au citoyen, c’est de ne jamais omettre d’aérer suffisamment les appartements.

Et cela, en considération que lorsqu’ils sont fermés, le chauffe-eau commence par fonctionner normalement au début, mais ensuite et avec le manque d’oxygène cela provoque ce qu’on appelle une «combustion incomplète», qui induit le tristement célèbre monoxyde de carbone, note-t-il. Non sans réitérer son appel à la vigilance.