M. Zeggai

Certains, comme en témoignent les réactions dans les réseaux sociaux, pointent du doigt accusateur Zaoui Samir, désigné comme le principal responsable de cette chute libre qui risque de coûter cher à l’équipe. Les autres estiment que la gestion de l’équipe n’est pas en conformité avec le statut de club professionnel et surtout avec l’objectif assigné.
L’entraineur chélifien a poussé le bouchon un peu loin en tenant une déclaration lourde de conséquence. «La Ligue 2 n’est pas une division de football», a-t-il affirmé. Nombreux sont ceux qui ont jugé cette déclaration comme une provocation et une fuite de responsabilité en cas d’échec. Sur le terrain, selon les statistiques l’ASO est loin de confirmer son statut de super favori à la montée en Ligue 1.
En cinq matches joués durant cette phase retour, les Chélifiens ont enregistré une seule victoire étriquée à domicile face à l’USM Annaba et un nul face à l’ABS. En déplacement, on s’aperçoit que l’ASO n’est plus convaincante avec trois défaites en autant de sorties. A présent, les inconditionnels commencent à être envahis par le doute quant aux chances de leur équipe, d’autant plus que la situation actuelle n’est guère favorable aux Chélifiens à la veille de leur périlleux déplacement chez le surprenant leader, le NC Magra. La situation risque de se compliquer davantage pour l’ASO, qui vient non seulement d’être rejointe à la deuxième place par le WAT, mais elle est sérieusement menacée par les autres prétendants aux trois premières places donnant accès à l’élite.

L’heure est à la mobilisation, car l’ASO est tout proche du but. Cela nécessite la contribution de tout le monde à moins que l’ASO ait déjà signé un bail avec l’antichambre de l’élite et là, c’est carrément une autre histoire.