Le nul concédé face au CSC est synonyme de défaite pour les Chélifiens. Lors de cette empoignade, les Constantinois étaient plus déterminés à empocher les trois points. En revanche, l’ASO a fourni une piètre prestation, loin de son niveau habituel, car ses joueurs donnaient l’impression de ne pas vouloir revenir à la situation, un but seulement sur un effort personnel était à l’actif de cette équipe. La preuve, l’adversaire s’est permis de se créer trois autres occasions pour scorer, alors que les locaux se sont contentés de leur unique réalisation, et ce, malgré la différence au nombre, car le CSC était réduit à dix. Après ce semi-échec, tout ce qu’a été dit de bien sur cette formation est, désormais, remis en cause, notamment la forme physique de ses joueurs. En effet, cela semble étrange de voir une équipe qui a commencé sa préparation depuis plus de trois mois en ayant plus de matches dans les jambes que son vis-à-vis n’arrive pas à s’imposer en élevant son niveau de jeu par rapport à un adversaire qui n’est qu’à son troisième match officiel. Ce score, qui n’arrange pas les affaires de l’ASO, mettra plus de pression sur les joueurs, et particulièrement sur le staff technique, lequel doit trouver la bonne formule pour relancer son équipe, car la situation urge. Afin d’éviter le signe indien qui suit depuis peu sa formation, le coach Belhout devrait prouver en enchaînant avec de bons résultats, la seule issue qui puisse redonner confiance aux joueurs, lesquels ne convainquent pas les supporters. Cette équipe a montré ses faiblesses lors de ce match, sur tous les plans d’ailleurs, physique et tactique, et cela inquiète à plus d’un titre les dirigeants et les supporters de ce club. D’après certains analystes, l’ASO souffre de la stratégie de jeu qu’elle avait développée durant les deux dernières saisons. Pour sauver les meubles de la maison chélifienne, le coach Belhout devrait trouver des solutions pour redresser la barre lors du prochain match face au Mouloudia, qui aura lieu au stade 5-Juillet. Seuls les résultats probants sauveront cette équipe du naufrage. Désormais, la balle est dans son camp !
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Saïdi a signé sa première titularisation
Iliès Saïdi a signé, face au CSC, sa première apparition en arrachant sa titularisation dans l’équipe, en remplacement de Bouhafer sur le flanc droit. Ainsi, il a eu du mal à se fondre dans le jeu, car il était gêné par Boulemdaïs. D’ailleurs, même physiquement, il n’a pas encore atteint son niveau habituel.

Belhout était le plus affecté
L’entraîneur de l’ASO était triste en fin de match, car les supporters lui ont fait porter tous les malheurs qui s’abattent sur son équipe. A présent, il reste perplexe, ne comprenant pas la réaction de ces derniers et la piètre prestation de ses joueurs, et ce, depuis le début de saison.
Bouhafer blessé
La titularisation de Saïdi était due à la blessure de Toufik Bouhafer contractée la veille du match en ressentant des douleurs à son orteil, lesquelles l’ont empêché de porter son soulier. Cela a incité le staff technique à renoncer à sa convocation pour ce match. Pour combler ce vide, il a fait appel à Saïdi.
Belhout : «Quand on ne marque pas, on encaisse»
Le scénario face à Bel Abbès s’est reproduit et nous n’étions pas chanceux pour marquer en fin de match. L’adversaire était plus volontaire que nous et croyait en ses chances. On avait la possibilité d’emballer le match quand on menait au score en première mi-temps alors qu’ils étaient à 10, mais les joueurs n’ont pas profité de cet avantage, au contraire, ils ont baissé de rythme. Cela a permis à l’adversaire d’égaliser et reprendre confiance. Désormais, des changements radicaux vont avoir lieu pour inciter les joueurs à réagir en faisant valoir leurs capacités individuelles.
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Zaouche : «L’équipe se relèvera lors des prochains matches»
Un match nul inattendu, surtout que vous meniez au score, que s’est-il passé ?
En effet, la victoire était à notre portée, mais je pense qu’on est tombés dans la facilité. Après le premier but, il fallait enchaîner avec un autre pour tuer le match. On s’est contentés de gérer le match, mais l’adversaire a repris confiance en deuxième mi-temps pour égaliser. Les choses sont devenues plus difficiles en fin de match, et on est tombés dans le piège.
L’équipe avait, pourtant, beaucoup d’attaquants, mais elle n’a pas pu se créer des occasions de scorer, pourquoi ?
Je crois qu’on avait besoin de la dernière touche, car on avait beaucoup d’occasions, sans pour autant pouvoir les concrétiser, surtout après l’égalisation où il y avait de la pression. A ce moment, le temps pressait, et c’était très difficile pour nous de garder notre concentration.
Apparemment, la situation va se compliquer maintenant, n’est-ce pas ?
Il n’y a pas le feu, ce n’est que le troisième match, et on peut revenir très forts. Il ne faut pas perdre espoir en doutant, l’équipe relèvera la tête dans les prochains matches ; il faut seulement nous faire confiance et rester derrière l’équipe. On a, certes, des difficultés à retrouver notre rythme, mais ça viendra avec les résultats.
Vous reprendrez le travail avec deux mauvaises performances à votre actif, pensez-vous que le groupe se ressaisira avant le prochain match ?
On a surtout besoin de calme, maintenant, afin de travailler sereinement et oublier ces résultats. Rien ne sert de revenir en arrière, on a le temps devant nous et l’équipe peut reprendre ses forces, à condition de retenir les leçons de ces matches. Les joueurs ont de l’expérience pour se racheter en arrachant de bons résultats lors des prochaines rencontres.
Prochainement, vous allez jouer contre le Mouloudia, quelles sont vos chances ?
On verra mieux dans quelques jours, mais on a besoin de calme et de travail. Le staff technique travaillera avec nous pour corriger les lacunes afin de ne pas refaire les mêmes erreurs. Ainsi, nous sommes capables de revenir avec un résultat positif pour nous réconcilier avec nos supporters.