La nouvelle est tombée hier ! L’entraîneur Rachid Belhout n’est plus le coach de l’ASO. Après une participation ratée en Ligue des champions, du moment que l’ASO n’a gagné aucune rencontre, les Rouge et Blanc éprouvent des difficultés même en championnat. Au moment où les supporters attendaient beaucoup de cette jeune équipe, les Chéliffiens ont complètement raté leur début de championnat en concédant deux défaites de suite à domicile. Devant cette situation, Rachid Belhout n’a pas trouvé mieux que de jeter l’éponge. Avant même de déposer sa démission, l’ex-entraîneur de la JSK s’est réuni avec ses joueurs pour connaître les raisons de ce début catastrophique.
«J’ai préféré partir pour garder de bonnes relations avec tout le monde»
Contacté par nos soins, Rachid Belhout nous a confirmé sa démission et nous a dit : «Effectivement, je ne suis plus l’entraîneur de l’ASO. Plusieurs raisons m’ont poussé à prendre cette décision. Je laisse mon poste à un autre technicien qui pourrait apporter un plus à l’équipe. Sincèrement, j’ai préféré quitter la barre technique rien que pour garder de bonnes relations avec tout le monde.»
«L’expulsion de Messaoud en Ligue des champions a perturbé l’équipe»
Selon Belhout, l’expulsion de Mohamed Messaoud en Ligue des champions d’Afrique a influé sur le rendement du joueur ainsi que celui de l’équipe, du moment que le numéro 10 de l’ASO est un élément essentiel : «Vous savez, si Messaoud n’avait pas été expulsé en Coupe d’Afrique, on aurait pu atteindre la demi-finale. Le carton rouge qu’il a écopé nous a pénalisés. Depuis, il ne pouvait plus se concentrer aux entraînements. Avant de conclure, je tiens à dire que j’ai quitté l’ASO la conscience tranquille.»
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Chlef fonce droit dans un mur
Une autre défaite qui s’ajoute aux résultats de l’équipe et de Belhout cette saison, car sur les douze matches de la saison, l’équipe n’a remporté que deux victoires, la première face à l’EST, dans un match sans enjeu, puisque cette dernière était qualifiée et l’ASO éliminée, ce qui a incité l’adversaire à faire jouer sa deuxième équipe, et la dernière en championnat, lors de la première journée face à l’USMBA, sur deux balles arrêtées par Messaoud, lequel a pu donner l’avantage à l’ASO dans les arrêts de jeu, sans oublier le but valable marqué par Sidi Belabès qui pouvait rendre les pendules à l’heure. Ainsi, voilà ce qu’a réussi Belhout et son groupe durant cette saison ; et lors des autres matches, les Chélifiens n’avaient réalisé que de piètres prestations. D’ailleurs, on relevait plusieurs anomalies, des erreurs banales de couverture et de marquage, des insuffisances physiques pour la majorité des joueurs et de l’indiscipline à l’entraînement, avec des absences injustifiées et des choix tactiques étranges, voire très compliqués pour certains éléments qui se retrouvent dans d’autres postes, au lieu d’être des doublures. Ainsi, le match contre le CABBA aura été la goutte qui a fait déborder le vase, car personne dans l’équipe, ni dans toute la ville de Chlef n’est satisfait des résultats de l’équipe. Au moment où les défaites se suivent, l’ASO coule en silence.
Tribunes vides, le message est clair
Pour la première fois au stade Boumezrag, le match du CABBA s’est déroulé sans la présence des supporters, car ces derniers ont tiré la sonnette d’alarme sur la situation de l’équipe et du club en général, en exprimant leur mécontentement sur ce qui se passe à la présidence du club et sur les résultats de l’équipe, et ce, depuis son élimination en Ligue des champions et au classement actuel. Ils étaient, d’ailleurs, formels, en exigeant des changements dans l’équipe. Pour ce faire, ils comptent organiser une marche au siège de la wilaya pour dénoncer ce climat d’incertitude dans lequel évolue leur équipe, tout en demandant l’intervention de M. le wali pour solutionner rapidement ce conflit et remettre l’ASO à la place qui lui sied.
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Zaouche : «Il faut un déclic pour amorcer un nouveau départ»
L’équipe va de mal en pis, qu’est-ce qui vous arrive en ce moment ?
C’est vrai, on travaille comme d’habitude, mais le jour du match, on se sent incapables d’arriver au but adverse, tout passe de travers, c’est étrange, mais on est dans une situation critique et il faut trouver des solutions rapides pour sortir de cette mauvaise passe.
Pourtant, l’adversaire était à votre portée cette fois-ci, n’est-ce pas ?
Effectivement, on pouvait bien gagner, mais au lieu de marquer, on a encaissé un but sur penalty qui nous a fait douter et fait revivre le scénario des derniers matches. A ma connaissance, le problème réside en nous et non dans l’adversaire, toute équipe qui vient à Chlef prend confiance, en voyant notre rendement.
Le problème est-il seulement psychologique ?
Je crois que nous souffrons moralement, depuis notre élimination en Ligue des champions, mais les choses se sont compliquées ces derniers jours avec ces résultats, surtout que le groupe traverse une mauvaise passe et n’a plus confiance en ses moyens. Ainsi, il faut un déclic pour amorcer un nouveau départ.
Cette situation a incité les supporters à boycotter vos matches, cela vous complique la tâche ou non ?
Oui, car dans un tel match, on avait besoin d’eux pour nous soutenir, et jouer sans public n’est pas en notre faveur, car cela permettrait à l’adversaire de se produire à l’aise. Ainsi, les supporters doivent comprendre que ce n’est pas le moment de boycotter ; au contraire, ils devraient nous soutenir. Certes, ils ont le droit de réclamer de bons résultats, mais boycotter n’est pas la solution.
L’équipe se retrouve à la 14e place avec cinq points, cette situation prouve-t-elle que l’ASO jouera sa survie cette saison ?
J’espère que non et qu’on pourra se relever rapidement, on n’a pas l’habitude de se retrouver en bas du tableau, mais savoir qu’on a sept journées seulement, nous donne l’espoir de remonter la pente. D’ailleurs, il faut se ressaisir rapidement et essayer de ramener un bon résultat qui nous redonnera la joie de jouer.
Le match de Tlemcen sera-t-il l’occasion que vous attendiez ?
Pourquoi pas ? Tout est possible, mais on ne pourra rien faire si on joue avec le niveau présenté lors des derniers matches. Ainsi, nous devons retrouver nos marques tactiques et notre volonté pour pouvoir créer la surprise à l’extérieur, et nous sommes obligés d’aller négocier ce match en notre faveur si on veut passer l’Aïd avec un bon moral.
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Le conseil d’administration s’est réuni, hier, à 11h
Sbaïhia, nouveau président
Le conseil d’administration de la SPA s’est réuni, hier prévu, pour retirer sa confiance à M. Bentayeb. C’est en présence de tous les membres, sauf de Benzaâmia et Bentayeb qui se trouvent à La Mecque, que le conseil a décidé de retirer sa confiance à Bentayeb et d’élire M. Sbaïhia nouveau P-DG du club. Pour l’instant, on ignore toujours si cette décision sera officielle ou s’il y aura une opposition de Bentayeb, lequel considère qu’aucune personne du conseil ne peut l’écarter, car il détient 82% des actions du club.
Sellama out face à Tlemcen
Kheireddine Sellama ne sera pas présent, demain contre le WAT, car il a contracté une blessure à la cheville, samedi face au CABBA, laquelle l’a obligé à céder sa place à Bentoucha. Trois jours de repos lui ont été accordés, avant de pouvoir reprendre le travail. Ainsi, il perdra sa place dans le onze, après avoir joué deux matches en tant que titulaire.
Nessakh avant-centre !
Malgré ses piètres prestations et ses nombreuses absences au travail, Chemseddine Nessakh a toujours la confiance de Belhout, lequel le préfère comme ailier gauche, et ce, malgré la présence de Haddouche, un attaquant de métier. Mais le plus étrange dans tout ça, c’est que cette fois, il l’a incorporé en deuxième mi-temps comme avant-centre, au moment où Ali Hadji est laissé sur le banc des remplaçants, avec Amroune et Ghazali. Ainsi, les choix opérés par Belhout n’étaient pas du goût des supporters ni même de la direction, laquelle ne comprend toujours pas où réside le secret d’incorporer un arrière gauche de métier en attaque où sa prestation laisse à désirer depuis sa conversion dans ce nouveau poste.
Reprise, hier à 18h
Le groupe a repris le travail, hier à 18h, pour préparer le prochain match face à Tlemcen. Cette séance était consacrée beaucoup plus au volet tactique afin de corriger les erreurs commises contre le CABBA. Ainsi, le groupe a suivi l’entraînement avec un moral à plat, car les séquelles de la dernière défaite étaient toujours présentes.
