L’ASK a une chance de jouer l’année prochaine en Ligue 1 et, même si cette chance est minime, au Khroub, on ne perd pas espoir et on ne parle que du MCEE, tout simplement parce que c’est le seul club qui se trouve dans la même situation que l’ASK. Les capés de Bougherara dépassent les Khroubis de trois points et ils se rendront au Khroub, le 15 mai prochain pour défendre leur avance.
Ce sera la petite finale du maintien et le suspense sera grand ce jour-là. L’autre équipe menacée elle aussi par la relégation, le MCO, ne fait plus partie des calculs des Askistes. Pour eux, les Oranais n’auront aucune peine à aller chercher les trois points de leur prochain déplacement à Alger dans un match qui opposera la bande à Savoy au MCA dans une rencontre qui se jouera à huis clos. Voilà donc la situation dans le bas du tableau. La défaite surprise de l’ASK mardi dernier a réduit le nombre des équipes menacées à deux formations. A présent, les calculs des Khroubis sont simples, battre le MCEE… et le CRB lors de la dernière journée. Facile à dire…
Un scénario choquant
Sans forcer sur leur talent, les coéquipiers de Mani Sapol ont inscrit trois buts, comme à l’entraînement, mettant à genoux tous les joueurs et supporters locaux qui ne s’attendaient absolument pas à ce scénario cauchemardesque. Secoués dès le début de la rencontre, les Khroubis ont perdu leur mouvement habituel, le taux de pression s’est multiplié par deux, désorganisation totale sur le terrain et beaucoup de déchets dans le jeu, sans oublier la précipitation qui a gagné rapidement du terrain et, quand une équipe procède de cette manière, il ne faut surtout pas s’attendre à un miracle, d’autant que les balles aériennes n’ont jamais été le point fort des Rouges tombés face à une paire centrale solide et une défense cabiste bien regroupée. Certains supporters askistes pensent avoir été trahis par certains éléments, une idée qui ne tient pas la route car le CAB était vraiment très fort ce jour-là.
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Le huis clos est inévitable cette fois
Après tout ce qui s’est passé après le coup de sifflet final de l’arbitre, Helalchi, jets de pierres et de projectiles, la commission de discipline ne va pas rater l’occasion pour infliger à l’ASK son premier huis clos de l’année, surtout que l’équipe a déjà reçu des avertissements. Une chose est sûre, le prochain match face au MCEE se jouera devant des gradins vides, ce qui n’est pas bon du tout.
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Les joueurs rassasiés d’argent !
C’est inédit, pendant 90 minutes, l’ASK n’a pas réussi la moindre occasion dangereuse. Rien n’a fonctionné, aucun tir cadré. Pas de contre-attaque rapide et zéro centre bien ajusté. Même les coups francs sifflés et les corners ont été gâchés bêtement. La bande khroubie n’a rien fait pour mériter les trois points. C’est la dure vérité. Peut-être que l’argent qui coule à flots dans les poches des joueurs ces derniers temps a eu l’effet contraire et négatif. Rassasiés de blé, les joueurs n’ont pas trouvé la motivation qu’il fallait samedi. Maintenant, la direction va tenter de fermer les vannes. Peut-être que les joueurs auront la réaction attendue !
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Haloui et Korichi ! Aït Djoudi croit vraiment au père Noël
Et pour finir avec les raisons de cette dégringolade à domicile qui restera gravée dans les mémoires, le maître de cette mascarade, c’est l’ex-sélectionneur des U23 qui a étonné par ses idées tactiques étranges et ses changements incompréhensibles. Pour commencer, Aït Djoudi a commis la même faute que face à l’ASO. Grillant son premier changement à la 30’, il remplacera Boudar par un autre milieu de terrain, Benamokrane, qui joue presque de la même manière. Il y a aussi cette faute grave de faire sortir Mesfar au premier quart d’heure de la deuxième mi-temps, alors qu’il représentait à lui seul le petit degré de danger qui existait sur la défense du CAB. Et pour le remplacer par qui ? Par un junior qui vient juste d’avoir 18 ans, et qui n’a jamais marqué en seniors. Si Aït Djoudi pensait faire une bonne chose en incorporant le jeune Korichi dans un match choc et décisif, malheureusement, c’est tout le contraire, car le coach, Azzedine, a fait vivre à Korichi son premier mauvais souvenir en football, un samedi qui va marquer le joueur. Même chose pour Haloui qui a passé toute l’année aux soins et sur le banc des remplaçants, Aït Djoudi l’a titularisé au mauvais moment. Enfin, on dit que l’entraîneur voit ce que les autres ne voient pas mais, apparemment, l’ex-sélectionneur ne voit