C’est un cauchemar, au vrai sens du terme, que vit l’ASK actuellement. La lutte à la recherche de la stabilité et l’arrangement se poursuit mais au bout du compte c’est le statu quo. Comme attendu, les joueurs sont rentrés dimanche à El Khroub et ils ne pensaient pas qu’ils trouveraient le même climat qu’ils avait laissé la semaine passée, aucune bonne nouvelle ni proposition alléchante. Le manque est partout, manque de moyens et surtout manque d’hommes capables d’absorber cette crise. Le mal de l’ASK est plus profond et il faut pas mal de temps pour améliorer les choses. Pour le moment, il n’y a aucune visibilité possible, c’est le flou total, les autorités sont occupées par d’autres dossiers. Les actionnaires de la société continuent leur stratégie basée sur le désintéressement de la situation de l’équipe, alors que les affaires du club amateur sont au point mort et toujours dans l’attente de la désignation du futur président du CA. Le délai des dépôts des candidatures a pris fin hier. Boukhezzar et Bendjaballah sont les uniques candidats, deux vrais aventuriers qui souhaitent présider une formation, que pas mal de monde boude à l’heure actuelle, vu le nombre interminable de soucis économiques qui existent à l’ASK.
Mellouli entraînera l’équipe cette semaine !
La décision de l’entraîneur Khezzar semble irrévocable, il n’y reviendra pas, ça se confirme d’un jour à l’autre. Les joueurs sont rentrés avant-hier et ont repris les entraînements à la forêt d’El Baâraouia, sous la houlette du capitaine de l’équipe, Imed Mellouli. Les Khroubis ont choisi la méthode du club voisin, le CSC, qui a terminé la phase aller avec le gardien Gaouaoui comme entraîneur en chef intérimaire. Si cela a bien marché avec les Verts, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas avec l’ASK, sauf que ce week-end, l’équipe affrontera un WAT bien solide et dangereux et aucun autre résultat que la victoire risque de replonger l’équipe dans les profondeurs du classement.
