Ces derniers temps, la vil le d’Arzew connaît une prolifération inquiétante d’une multitude de malades mentaux qui errent dans ses rues. Les malades locaux, très pacifiques, qui se comptent sur les bouts des doigts sont connus et sont constamment entourés de sollicitude et de compassion par la population car vêtus décemment, ils ne sont nullement agressifs.
Ils ne sont nullement responsables de leurs actes imprévisibles et inattendus qui les exposent souvent à la réplique instantanée verbale ou corporelle des personnes touchées par leurs actions impondérables.
Le malade déficient mentalement qui demeure dans certaines familles une tare et une honte dans leur milieu qui les pousse à l’ignorer et l’isoler complètement en l’exposant à la vindicte et les représailles de la société, est une victime de la société.
Pour illustrer cet exemple, notre journal a fait mention dernièrement sur la découverte du corps d’un malade mental aux alentours de l’hôpital d’El Mohgoun, complètement déshydraté, mort par la soif et la canicule, sans pour autant être assisté ou aidé par les services concernés ou la population. Ce malheureux venu d’une ville du Sud à la recherche de sa famille habitant la commune de Gdyel, a été victime de sa propre déficience mentale et surtout de l’inconscience et de la bêtise humaine.
D.Cherif