Le fonctionnement de l’éclairage public en plein jour reste fréquent et coutumier à Arzew, dont certaines rues restent éclairées H24. En effet, l’éclairage public, défaillant la plupart du temps dans certains quartiers de la ville pétrolière, fonctionne souvent en plein jour au milieu de la crise financière due à l’austérité budgétaire.
L’exemple le plus frappant nous provient du quartier CNL aux Plateaux, dont les artères demeurent illuminées pendant la journée, malgré l’accroissement enregistré dans la facture de la consommation électrique spécifique à la commune d’Arzew, qui débourse en ce moment une moyenne de 4 milliards de centimes chaque année pour uniquement s’acquitter de la facture Sonelgaz, au moment où cette collectivité locale trouve mille et une difficultés à payer ses travailleurs.
Ce gaspillage constaté des deniers publics survient à un moment où certains quartiers de la ville sont privés régulièrement d’électricité en raison des coupures intempestives signalées de temps à autre à cause de la forte demande d’énergie. “Les points lumineux s’allument le jour à cause surtout de pannes des circuits propres aux cellules photoélectriques qui laissent passer l’électricité. Ce qui allume les circuits”, explique un électricien aguerri requérant l’anonymat. Souvent, mais pas dans tous les cas, ce sont les agents de la commune qui allument les lampadaires pour procéder à des essais et réparer d’éventuelles pannes. Mais dans le cas de la cité CNL des Plateaux, “aucun camion nacelle n’était en vue ce jour-là dans les parages”, soutiennent les riverains. À n’y rien comprendre !