Artis Pabriks, ministre lettonien de la défense : “Nous voulons travailler plus avec l’Algérie”

Artis Pabriks, ministre lettonien de la défense : “Nous voulons travailler plus avec l’Algérie”

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La Russie est dans ce cas et reste la meilleure alternative pour la Lettonie, pour ses besoins en matières premières.

C’est au niveau du ministère de la Défense et de la Sécurité de la Lettonie que des journalistes du Monde arabe, ont rencontré le ministre de la Défense Artis Pabriks et son vice-ministre, Raimond Graube.

La rencontre a été programmée par le Centre international pour les journalistes, dans le cadre d’une formation portant sur les fake news et la propagande. Il était question d’aborder les relations bilatérales entre la Lettonie et les pays arabes, notamment l’Algérie.

Le ministre de la Défense note que les relations sont très satisfaisantes, notamment du fait qu’il n’existe aucun problème entre l’Algérie et la Lettonie, ainsi que les autres pays arabes, dans la mesure où son pays est récent, juste après la chute de la géante URSS. Après avoir dressé un tableau sur son pays, et sa politique, faisant partie de l’Otan, le ministre de la Défense explique aux journalistes l’importance de la situation stratégique de son pays, qui a subi les affres de la guerre.

En effet, considérée comme une porte ouverte vers l’Europe, la Lettonie de par sa situation géographique, est très convoitée et demeure un espace disputé.

Le ministre de la Défense revient vers les pays arabes pour dire que la Lettonie accorde une très grande importance à ces pays et le temps devrait permettre de développer des relations plus approfondies, en dépit de la distance, aussi bien sur le plan économique, politique, culturel et sécuritaire. A ce propos, la parole qui sera cédée à son vice-ministre est orientée vers l’Algérie dont les relations sont qualifiées de très bonnes, surtout que l’Algérie a connu également les affres de la guerre.

Entre la Lettonie et l’Algérie existe une coopération directe et indirecte en matière de sécurité. Celle-ci est définie d’abord par le fait que la Lettonie est membre de l’Union européenne avec laquelle l’Algérie possède d’excellentes relations et ensuite par le fait des rencontres Etats membres de la Méditerranée et son pays.

Le vice-ministre notera que son souhait est de travailler plus avec l’Algérie, pour développer davantage les relations économiques.

Revenant sur la sécurité le vice-ministre de la Défense parlera de la nébuleuse terroriste Daesh dont il craint le retour de certains Européens qui peuvent nuire au pays.

L’occasion fut aussi propices pour parler de l’influence de la Russie dont une partie de la Lettonie est russe et parle le russe. Une influence qui semble difficile pour eux car toute la donne renseigne que le spectre du socialisme est toujours aussi présent.

Pourtant la Russie, qui ne semble pas être une source de menace, est accusée de propagande.

Dans ce contexte et dans une récente déclaration à Fix News, le colonel en retraite de l’Armée US, Douglas Mac Gregor, souligne que «pour le moment il n’existait aucune menace imminente de la part de la Russie, si bien qu’un déploiement de troupes américaines en Europe n’était pas justifié». Selon lui, «ce ne sont que certains groupes d’intérêt au sein de la classe dirigeante qui en profitent». Il ajoute: «Il n’y a pas de militaires russes qui se rassemblent à la frontière avec l’Europe pour préparer une attaque contre l’Occident et pour conquérir l’Europe». Ces déclarations contredisent toutes les craintes formulées par les responsables de la Lettonie qui souhaitent une réponse à la question de L’Expression de se tourner vers l’Algérie ou d’autres pays arabes pour s’alimenter en gaz et en pétrole, chose qui n’est pas évidente, dans la mesure où l’Algérie, faisant partie de l’Opep est tenue de respecter les clauses du contrat. Quand bien même cela coûterait trois fois plus cher à un pays en plein développement.

La Russie est dans ce cas et reste la meilleure alternative pour la Lettonie, pour ses besoins en matières premières.