Le navire MV Blida est arrivé samedi soir au port de Malimbé (Kenya, une centaine de km de Mombasa) au terme d’une traversée plus longue que prévue, en raison de l’état technique du navire qui a subi une immobilisation forcé de plus de 10 mois, a annoncé, dans une déclaration à l’APS, le porte parole du ministère des affaires étrangères, M Amar Belani.
« Le gouvernement algérien exprime à cette occasion ,sa gratitude et ses remerciements aux autorités des pays amis ainsi qu’à l’affréteur qui ont prêté leur assistance pour assurer la protection et l’avitaillement du navire battant pavillon algérien en vivres et en carburant », a indiqué M. Belani. M. Belani a fait savoir que l’équipage du navire a été accueilli par une délégation algérienne composée de représentants officiels, de médecins et de psychologues, qui, a-t-il précisé, s’est déplacée à Malimbé en compagnie de l’ambassadeur d’Algérie au Kenya.
Selon le porte-parole du MAE, les Algériens, dont l’état de santé est « satisfaisant », sont soulagés de pouvoir regagner dimanche leur pays par vol spécial, afin de retrouver leurs famille et leurs proches après cette « longue et éprouvante absence ».
Les 25 marins de l’équipage du navire MV Blida, qui avait fait l’objet d’un acte de piraterie en haute mer le 1er janvier dernier, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa au Kenya, avaient été libérés le 3 novembre dernier. Toutes les dispositions avaient été prises par l’Etat algérien pour procéder, dans les meilleures conditions possibles, au rapatriement des ressortissants algériens.
L’Algérie, tout en se félicitant de cet heureux dénouement qui met un terme à une longue et éprouvante captivité, avait fait savoir qu’elle « ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de cet acte de piraterie soient poursuivis et jugés par les instances compétentes ». Le navire avait à son bord un équipage de 27 membres, dont 17 de nationalité algérienne.
Deux marins, un Algérien et un Ukrainien, avaient été libérés le 12 octobre dernier, rappelle-t-on