Il y a quelques jours, le jeune arbitre Ibrir, relevant de la ligue de Batna, a dirigé à Chelghoum Laïd le choc de la division amateur (Groupe Est), soit le match opposant le HBCL au MOC. À la 88e minute de jeu, les visiteurs marquent un but. Les supporters de l’équipe adverse, en colère, envahissent le terrain. Naturellement, le referee arrête la rencontre. Depuis cet épisode, il est mis sur la touche par la commission de désignation des arbitres de la CFA. A contrario, l’international Abderrezak Arab, qui a officié, la semaine passée à Mascara, le match entre le GCM et le MCS, n’a pas pris une décision pareille malgré les graves incidents ayant émaillé la rencontre (le GCM a d’ailleurs été sanctionnée par deux matchs à huis clos par la commission de discipline de la LFP). Malgré ses erreurs, cet arbitre est toujours dans les bonnes grâces de la CFA. Au cours de la semaine, son collègue Amine Sekhraoui a reçu un coup de fil lui intimant à ne point siffler l’arrêt du match en dépit des dérapages constatés. Pour se préserver, de nombreux referees se soumettent aux injonctions, au risque d’enfreindre les règles de la profession et d’influer ainsi sur les résultats d’un match.
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