Le journaliste, Mohamed Tamalt, est en grève de la faim à la prison d’El-Harrach, où il est en détention préventive depuis le 27 juin pour “offense à la personne du président de la République”. C’est ce que nous avons appris hier auprès de son frère Abdelkader qui s’est déplacé en fin d’après-midi au siégé de Liberté. “Le jour de son arrivée de Londres, il a été suivi par trois voitures de policiers en civil et pendant trois jours ses mouvements dans le quartier étaient suivis”, témoigne encore Abdelkader Tamalt.
La veille de son arrestation, alors que sa famille n’en était même pas informée, Mohamed Tamalt s’est vu signifier par le procureur général du tribunal d’Alger une interdiction de sortie du territoire national (IST), avant d’être placé sous mandat de dépôt le 27 juin. “Nous n’avons été informés de son arrestation que le 29 juin, et le lendemain, c’est-à-dire le 30 juin, des policiers en civil sont venus à la maison familiale pour nous exiger de leur remettre son PC portable”, ajoute à Abdelkader Tamalt qui a pu rencontrer son frère jeudi à la prison d’El-Harrach, où il observe une grève de la faim depuis 5 jours. Le procès de Mohamed Tamalt est prévu le 4 juillet, selon son frère qui croit savoir que l’arrestation est liée à des propos “diffamatoires du journaliste contre la personne du président de la République”.