Le directeur général des douanes algériennes, Mohamed Abdou Bouderbala, a donné instruction aux chefs de services des inspections douanières, d’empêcher la prolongation de la durée des véhicules portant des plaques d’immatriculations étrangères, sur le territoire algérien, pendant 3 mois, sans fournir des justifications documentées.
Tout genre de dépassement de l’instruction, mènera à la confiscation du véhicule, accompagné par des sanctions financières.
Cette instruction est intervenue – selon de sources responsables auprès de la direction des douanes -, suite aux rapports dévoilés par les services de sécurité, selon lesquels, plusieurs immigrés transforment leurs véhicules aux taxis clandestins, où plusieurs d’entre eux ont été arrêtés lors des inspections routinières ou à travers les cartes jaunes prolongées, délivrées par les services douaniers.
Conformément à l’article 320 de la loi douanière, l’agent de sécurité doit immédiatement imposé une amende qui s’estime à la même valeur du véhicule saisi.
Nos sources ont estimé, que les enquêtes menées par la police en coordination avec la Gendarmerie nationale, ont dévoilé, que la plupart des immigrés falsifient les papiers de leurs véhicules, immédiatement après leur passage des ports, en les revendant en Algérie. Outre cela, les voitures saisies – dont le nombre s’élève progressivement-, sont vivement recherchés par l’Interpol, pour être volées et introduites illégalement en Algérie, avant que leurs plaques d’immatriculations et ses papiers ne soient falsifiés.
Par ailleurs, la durée de prolongation a été déterminée de six mois, en cas de dépassement de cette durée, une amende mensuelle de 1500 DA, sera imposée.