Arrêt cardiaque : des signes avant-coureurs à ne pas négliger

Arrêt cardiaque : des signes avant-coureurs à ne pas négliger
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D’après une étude menée par une équipe française, seulement 19% des patients présentant les symptômes d’un arrêt cardiaques pensent à appeler un médecin.

Sur l’ensemble des Français victimes d’un arrêt cardiaque, seuls 5 à 7% survivent chaque année, alors que 50 000 décèdent prématurément, soit environ une personne toutes les dix minutes. Dans la plupart des cas, lesarrêts cardiaques sont vécus comme une fatalité imprévisible. Pourtant, après 45 ans, les principales coupables d’un infarctus du myocarde sont les maladies coronaires.



« Plus de la moitié des patients qui meurent subitement auraient des signes avant-coureurs, ce qui laisserait largement le temps d’intervenir », rapporte une étude menée par l’Inserm, l’AP-HP et l’université Paris Descartes, publiée par la revue Annals of Internal Medicine. L’équipe a étudié ce qui se passait dans les quatre semaines précédent l’arrêt cardiaque en reconstituant les événement chez 839 hommes et femmes victimes de mort subite.

Ne pas perdre de temps

Après avoir interrogé les témoins, les membres de la famille et analysé les données médicales fournies par les hôpitaux et par les médecins libéraux, les chercheurs en ont déduit que la douleur dans la poitrine reste le symptômes le plus fréquent. Puis viennent l’essoufflement d’effort et la perte de connaissance. Si la douleur est souvent intermittente jusqu’à la survenue de l’arrêt cardiaque, la difficulté pour respirer démarre généralement quelques jours avant l’accident et elle continue jusqu’à l’arrêt cardiaque, précisent les scientifiques.

D’après leurs conclusions, seulement 19% des patients avec symptômes ont appelé les secours. Ceux qui ont appelé le 15 présentaient six fois plus de chances de s’en sortir, atteignant plus de 30% de survie comparé à ceux ayant négligé leurs symptômes. « La leçon, c’est que si vous avez ce genre de symptômes, il ne faut pas les ignorer. Si vous êtes dans cette situation, allez au plus vite voir votre médecin traitant. Et surtout ne perdez pas de temps », insistent les auteur de l’étude.