Suite à des informations fiables parvenues aux services de la Sureté de wilaya de Mostaganem, invoquant la présence d’une femme, âgée de 33 ans, répondant aux initiales de (MN) résidant à Mostaganem, en détention d’un faux passeport biométrique en vue de l’utiliser pour quitter le territoire national vers la Turquie, dès qu’elle obtient un visa qu’elle avait sollicité auprès du consulat de ce pays à Alger.
Au reçu de cette informations, les éléments des services de la brigade de recherches et d’intervention auprès de la sureté de wilaya de Mostaganem, ont immédiatement interpellé la suspecte alors qu’elle se trouvait au niveau de la gare routière, prête à se rendre à la capitale. Après l’ouverture d’une enquête approfondie, il a été trouvé en sa possession une carte nationale d’identité, qui de prime abord, donnait l’air d’être falsifiée, du fait que la photo d’identité apposée sur le document paraissait floue, et qui après enquête, il s’est avéré que cette carte d’identité était réellement fausse, et qu’elle appartenait bien à sa sœur moins âgée qu’elle d’un an, et que la mise en cause avait apposé sa photo d‘identité sur ce document, pour qu’elle soit identique à sa photo sur le passeport biométrique en sa possession qui lui a été délivré dernièrement par les services de la daïra de Mostaganem.
Passé au peigne fin, le dit passeport biométrique était également faux, du fait que les informations d’identité qu’il comprenait étaient celles de sa sœur, et que la suspecte est arrivée même à tromper la vigilance des services des passeports de la daïra de Mostaganem, du fait que la mise en cause a bien donné les informations concernant l’identité de sa sœur, mais la photo était bien la sienne. Cette dernière lors de son audition, a bien avoué son forfait, du fait de l’existence de preuves irréfutables, qu’elle ne pouvait nier. Aussi, elle a avoué pendant l’enquête, qu’elle voulait coute que coute, user de ces pratiques frauduleuses pour décrocher le sésame afin de se rendre en Turquie, un pays qu’elle avait visité plusieurs fois en 2011, et qu’elle a ensuite été interdite de se rendre à ce pays par ses autorités compétentes à cause du non-respect des dates de validité sur son visa. La mise en cause après l’achèvement de l’enquête, a été présentée devant le procureur de la République près le tribunal de Mostaganem, qui a ordonné de la placer en détention préventive pour faux et usage de faux sur des documents administratifs officiels, et usurpation d’identité en attendant son procès.
Touffik