Les technologies numériques, développées par les industries de l’information, permettent d’intégrer la transmission du son, du texte et de l’image dans un seul système de communication et lancent l’Algérie dans l’ère de l’information et du savoir, ce qui change radicalement les modes de consommation, de production et d’organisation du travail.
De leur côté, les technologies permettent d’assurer les liaisons indispensables entre l’université, l’industrie, le secteur tertiaire et le marché, d’une part, et entre les demandes des centres économiques d’autre part. Ces services jouent un rôle décisif dans la consolidation du marché intérieur, dans l’amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes et dans la cohésion économique et sociale. Elles répondent également aux besoins de la société et contribuent à son développement culturel.
Sans recette miracle, le conflit est à la fois menace et opportunité. Les conflits sont nécessaires à l’expression des différences, des désaccords. Il ne s’agit pas de les faire disparaître, mais de permettre que ces inévitables conflits deviennent constructifs
« Seule l’Autorité de régulation dispose de données officielles relatives au secteur, qui sont consolidées en fin d’année sur la base d’audits de validation auprès des opérateurs », souligne la présidente de l’ARPT pour qui « seules les données de l’autorité sont à prendre en considération » pour analyser le marché.
Depuis 2009, l’ARPT affirme avoir effectué « pas moins de 53 missions de contrôle de la qualité de service et étudié et approuvé cent offres tarifaires et nouveaux services »
La polémique enfle autour du marché de la téléphonie mobile. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications, l’ARPT, monte au créneau et fait parler d’elle. En l’espace d’une semaine, elle a réagi à deux reprises aux observations émises par l’opérateur de la téléphonie mobile Wataniya Télécom Algérie, Nedjma, qui appelle au « rééquilibrage » du marché de la téléphonie mobile. Mme Zohra Derdouri, dans une déclaration faite aujourd’hui, lundi 30 juillet, à Algérie Presse Service (APS), a évoqué les critères pris en considération dans la régulation du marché, à travers le contrôle des produits proposés, et dans la détermination de l’opérateur dominant. Mme Derdouri note que le terme « rééquilibrage » a été utilisé à « tort » par Nedjma. La raison ? Pour la présidente de l’ARPT, l’évolution des parts de marché des opérateurs dépend, en premier lieu, de « l’élévation qu’imprime chacun des opérateurs à la qualité de service procurée à ses clients, du niveau d’investissement qu’il consent, des innovations de son marketing et de la satisfaction des attentes des usagers en matière de prix et de variétés de son offre ». Et d’aouter : « C’est à l’ARPT que revient la prérogative de fixer le seuil des parts de marché à partir duquel l’abus de dominance est constaté. » Mme Derdouri précise que la mission de l’autorité qu’elle dirige « n’est pas d’empêcher la dominance, ce qui reviendrait à nier la compétition, mais de réprimer la pratique prohibée de l’abus de dominance ». L’ARPT se donne un objectif fondamental, celui d’éviter la « déstabilisation » du marché.Ainsi, les produits mis à la vente par les opérateurs sont étudiés au préalable avant de subir des tests et des simulations pour voir si les tarifs proposés peuvent faire du tort ou non aux autres opérateurs.
Pour ce qui est des différentes statistiques, « seule l’Autorité dispose de données officielles relatives au secteur, qui sont consolidées en fin d’année sur la base d’audits de validation auprès des opérateurs », souligne la présidente de l’ARPT pour qui « seules les données de l’autorité sont à prendre en considération » pour analyser le marché. Sur un autre plan, la régulation des offres promotionnelles a permis, selon l’ARPT, de mettre un terme à « l’anarchie » que connaissait le marché. Ainsi, le nombre de ces offres a été divisé par trois en quatre ans. Il est passé de 99 en 2008 à 27 en 2011. Depuis 2009, l’ARPT affirme avoir effectué « pas moins de 53 missions de contrôle de la qualité de service et étudié et approuvé cent offres tarifaires et nouveaux services » L’ARPT a procédé également à soixante-treize contrôles concernant le respect, par les opérateurs, des conditions liées aux offres tarifaires et aux nouveaux services validés. Elle effectue périodiquement des contrôles sur le respect de l’obligation d’identification des abonnés. Au-delà des aspects techniques et commerciaux, les activités de l’ARPT s’étendent aussi à des prérogatives réglementaires, telles que l’élaboration de décisions de régulation et l’adoption de normes et standards techniques internationaux. A titre d’exemple, 1 385 modèles d’équipements de télécommunications, dont 629 modèles de téléphone fixes et mobiles, ont été agréés depuis 2009, obtenant le label « Agréé par l’ARPT ». La polémique sus-évoquée a commencé suite à un entretien accordé à l’APS par Saad Damma, directeur général de Mobilis. Celui-ci avait déclaré que les objectifs que s’est assignés l’entreprise qu’il dirige seront « réalisables », si l’ARPT met de « l’ordre » dans le secteur de la téléphonie. Mettre de l’ordre dans la téléphonie, c’est une vieille revendication mise en avant par Nedjma. A l’occasion de cet entretien du directeur général de Mobilis, Nedjma va la remettre sur le tapis. Depuis 2007, Wataniya Telecom Algérie (Nedjma) sollicite l’adoption par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) des mesures réglementaires destinées à assurer le « rééquilibrage » du marché de la téléphonie mobile, notait Nedjma, la semaine dernière. Elle y ajoutait qu’aujourd’hui, Nedjma « partage avec Mobilis ses déclarations officielles qui soulignent que l’intervention de l’ARPT est un élément clé de sa stratégie globale dans la mesure où elle est indispensable pour pallier le déséquilibrage actuel du marché ». Cela n’a pas plu à la direction de Mobilis qui a réagi, dans un long communiqué. Mobilis écrit à ce propos : « Suite aux déclarations faites par un opérateur, qui, ayant saisi l’occasion de l’entretien accordé à l’APS par Saad Damma, tente de créer ‘‘ la polémique ’’ et ‘‘ l’amalgame ’’ en associant les préoccupations exprimées par Mobilis aux leurs, alors que nos préoccupations et les leurs ne relèvent pas de la même nature ni du même intérêt. » Il est également mentionné dans le communiqué en question que l’opérateur public a, depuis sa création, œuvré à assurer la disponibilité du service de téléphonie mobile partout et pour tous, en permettant le désenclavement des localités les plus reculées du pays. L’évolution de Mobilis sur le marché tout comme celle des autres opérateurs est régie par les lois et règles sur lesquelles veillent différentes instances telles que l’Autorité de régulation, le Conseil de la concurrence, le ministère du Commerce et les pouvoirs publics d’une manière générale. Mobilis estime qu’« il est évident qu’aucun opérateur ne peut avoir une réelle assise sur le marché sans consentir de réels et importants investissements sur le plan technique pour desservir tous les abonnés, y compris ceux se trouvant dans des zones à faible rentabilité ».