L’Américain Lance Armstrong, qui effectue cette année son retour à la compétition après trois ans et demi d’absence, a fixé son « pic de forme » au 4 juillet, le jour du départ du Tour de France, la plus grande épreuve du monde, qu’il va chercher à remporter une huitième fois. « Je veux être fort au Giro. Mais pas à mon pic », a déclaré Armstrong dans un long entretien publié mardi par L’Equipe, à propos de sa participation au Tour d’Italie en mai. « Je veux être à 90 pour cent. Le but est de faire un bon Giro, de finir dans le top 10 ou le top 5. Top 3 si tout se passe très bien ! »
Avant de participer samedi à Milan-San Remo, sa première course européenne, puis au Tour de Castille et Leon en Espagne (du 23 au 27 mars), le Texan a fait le point sur sa situation : « Je dois encore perdre du poids. Je dois encore gagner en force, faire de longues ascensions comme sur Castille et Leon. […] Je dois aussi régler un problème de dos, qui ne va pas très bien depuis le Tour de Californie. »
A propos de sa performance moyenne dans cette dernière course, le mois dernier, Armstrong, 37 ans, a expliqué que son changement de position n’avait pas été concluant sur le vélo de contre-la-montre : « Depuis, j’ai repris mon ancienne position. On verra en Espagne, ça devrait être mieux. Le chrono fera 28 kilomètres, avec une petite bosse au milieu. »
Le septuple vainqueur du Tour a fait part également de son programme entre la fin du Giro et le départ du Tour, période pendant laquelle il devrait être une nouvelle fois papa : « On restera à Aspen [Colorado] pour accueillir le bébé le 5 ou le 6 juin. Là-bas, il y a l’altitude, de bonnes ascensions, une bonne météo. Ensuite, je reviens ici [à Nice], une semaine avant le départ. » Armstrong, interrogé par le quotidien sportif dans les environs de Nice, où il s’est installé pour quelques jours et où il a retrouvé ses anciennes routes d’entraînement, s’est félicité de l’accueil en France : « Je n’ai jamais eu un seul problème, que ce soit au restaurant, sur le vélo ou dans la rue. »