Le gouvernement français étudie la possibilité d’ouvrir le capital du groupe nucléaire Areva à des fonds d’investissements publics du Moyen-Orient, écrit jeudi le Financial Times sur son site Internet, en citant des sources proches du dossier.
« Des discussions exploratoires ont eu lieu sur la possibilités que des fonds d’investisements publics prennent des participations minoritaires de 1 à 5 % dans Areva », écrit le quotidien britannique dans un article intitulé « Areva cherche des fonds au Moyen-Orient ».
Notant qu’aucune décision n’a encore été prise, le quotidien ajoute que cette réflexion procède « d’un examen plus large de l’avenir d’Areva, qui a un besoin urgent de capitaux pour tirer parti de la renaissance de la demande mondiale pour le nucléaire ».
« AVANTAGES POLITIQUES »
« Des responsables ont également laissé entendre que le gouvernement français pourrait être attiré par les avantages politiques » d’un tel plan, « étant donné les ambitions du président [français] Nicolas Sarkozy de jouer un rôle plus grand au Moyen-Orient », ajoute l’article.
Selon le journal, « des investissements de partenaires stratégiques ou de fonds dans des marchés importants comme les Emirats arabes unis ou l’Arabie saoudite pourraient apporter de nouvelles ressources tout en renforçant la position d’Areva vis-à-vis de la concurrence dans cette région, qui a besoin de nouvelles capacités de production » électrique.