L’unité cokerie du complexe ArcelorMittal El Hadjar est à l’arrêt depuis hier. Elle est entrée en phase de réparation et d’arrêt de production avec maintien des fours en chauffage, a indiqué un communiqué signé par S. Kouadria, secrétaire général du syndicat de l’entreprise dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Ayant nécessité l’arrêt de la ligne du traitement du gaz et des batteries ainsi que l’adaptation du chauffage des fours au gaz naturel, c’est-à-dire la mise en veilleuse, la première étape de cette opération s’achèvera aujourd’hui, selon le même document. Spécialistes dans les mises en veilleuse des cokeries, les experts du groupe Zenica (Bosnie), dépêchés par ArcelorMittal Group à l’usine d’El Hadjar n’ont fait qu’adopter la méthode de leurs homologues algériens.
Parallèlement, les experts du groupe Kokso (Pologne) ont entamé leur expertise sur la partie métallique et mécanique de l’unité ainsi que la mise en service de la station de mélange gaz naturel+azote pour l’enfournement des fourneaux durant l’opération. Cette intervention est le prélude de la dernière expertise qui, durant un mois, sera assurée par des spécialistes russes à l’effet de définir les réparations et le remplacement des batteries dont ils ont la charge de construire, conclut le même communiqué.
Pas moins de 20 millions d’euros sont nécessaires pour financer cette réparation qui durera un an. Entre temps, les quelque 300 charbonniers, dont une partie restera sur place pour assurer des missions d’entretien et de maintenance, seront affectés à d’autres unités du complexe tout en gardant leur statut.
