Le complexe sidérurgique ArcelorMittal d’El Hadjar vit ces dernières quarante-huit heures une nouvelle tension après celle similaire de dimanche dernier, conséquemment au comportement de l’ex-secrétaire général du syndicat d’entreprise, Aïssa Menadi.
Accompagné d’une soixantaine de personnes dont des extra-sidérurgistes et prétextant vouloir récupérer des documents constitutifs de son dossier de retraite, il a accédé au siège du syndicat de l’entreprise. «Dimanche, à l’arrivée de Menadi au siège du syndicat, nous avons évacué les lieux pour éviter d’envenimer la situation», dira Smail Kouadria, secrétaire général du syndicat d’entreprise ArcelorMittal. «Ce lundi, Menadi est revenu à la charge. il a fracassé le portail d’entrée du complexe, aidé en cela par des personnes majoritairement étrangères à nos effectifs. Ils étaient armés de couteaux et de haches pour se diriger sur notre siège où ils ont tenté vainement d’organiser un rassemblement. Le chargé de sécurité de l’usine est intervenu pour signaler à Menadi qu’il est interdit d’accès au complexe et qu’il fera l’objet d’une procédure de poursuite judiciaire pour violation de l’enceinte de l’usine et attroupement illégal. Cette plainte est la deuxième du genre en 24 heures après celle déposée, hier, auprès du procureur de la République près le tribunal d’El Hadjar», relate Smail Kouadria, secrétaire général du syndicat d’entreprise. Contacté, le représentant de la direction générale de la filiale algérienne du géant de la siderurgie mondiale a révélé que deux plaintes ont été effectivement déposées auprès de l’autorité judicaire territorialement compétente, à l’encontre de Menadi et des personnes l’accompagnant.
A. Bouacha