ArcelorMittal El-Hadjar 48,9 millions de dollars pour réhabiliter la cokerie

ArcelorMittal El-Hadjar 48,9 millions de dollars pour réhabiliter la cokerie
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La délégation représentant le syndicat d’entreprise d’ArcelorMittal Annaba et le comité des participations des entreprises qui a rencontré, jeudi dernier, à Alger, le patron de l’UGTA, a été rassurée par Sidi Saïd.

Le secrétaire général de l’UGTA a tenu à rassurer la représentation syndicale et celle du comité de participation de sa disponibilité à poursuivre les efforts nécessaires auprès des pouvoirs publics pour une amélioration constante du développement économique et social de l’entreprise qui se trouve confrontée à la vétusté de ses installations.

L’estimation du coût de reconstruction de la batterie du haut fourneau 1 (HF1) et de la cokerie, selon l’expertise de Giprokoks-Ukraine, une société internationale d’expertise dans le monde sidérurgique, est de 48,9 millions de dollars. Mais qui va injecter ces capitaux ? Est-ce ArcelorMittal qui a assuré avoir enregistré un manque à gagner à cause de la crise économique mondiale, ou le minoritaire Sider qui considère qu’il devrait encore aller chercher l’argent dans les poches de l’Etat ?

Dans son message dont une copie a été transmise hier à notre rédaction, Sidi Saïd a en outre félicité les élus du complexe sidérurgique pour l’excellent travail militant effectué à l’endroit des travailleurs et de l’entreprise, ainsi que pour le sens des responsabilités qu’ils manifestent pour la sérénité à l’intérieur du complexe où les travailleurs se sont exprimés à travers une adhésion syndicale qui avoisine 100 pour cent de l’ensemble des effectifs.

Il a, entre autres, encouragé l’entente militante qui existe entre le syndicat et le comité des participations dans l’intérêt des travailleurs et de l’entreprise, précise le même message. Rappelons qu’un conseil d’administration pour débattre ce dossier est prévu dimanche prochain au niveau du siège du groupe Sider. Celui-ci rappelons-le, détient 30 % des capitaux d’ArcelorMittal Algérie.

Le communiqué rappelle, en outre, le passé du complexe d’El-Hadjar qui était un fleuron de l’industrie algérienne depuis sa réalisation durant les années 1970, avant de devenir une problématique que nul n’arrive encore à résoudre. Depuis sa réalisation dans les années 1980, la cokerie, qui englobe deux batteries, avec 65 sections d’une capacité de 18 tonnes, n’a cessé de voir ses installations exploitées au maximum jusqu’à leur dégradation.

La situation s’est compliquée davantage en 2001, année durant l’année le complexe a amorcé la phase d’investissement, réduisant chaque jour un peu plus les capacités du complexe.

Nabil Chaoui