Un plan d’investissement global permettra de booster la production de l’entreprise sidérurgique à hauteur de 2,1 millions de tonnes par an.
Le plan global d’investissement semble trouver son élan à travers la réfection du haut-fourneau n°2 d’ArcelorMittal à Annaba. C’est la principale unité de production de l’acier de cette entité économique.
Cela est devenu possible après la signature par les deux parties algérienne et étrangère, chargées du projet de reconduction de la convention d’investissement et de partenariat du complexe sidérurgique d’El Hadjar.
En outre, les dossiers relatifs au plan d’investissement industriel 2011/2015 et à la reconduction de la convention d’investissement ont été finalisés.
A cet effet, il est à signaler que les représentants du ministère de l’Industrie, de l’Andi, de Transolb et de Sider ainsi que des experts représentant la direction technique du groupe ArcelorMittal sont en train de finaliser les articles de la convention d’investissement entre l’Agence nationale de développement de l’investissement et la direction d’ArcelorMittal/El Hadjar.
Une convention qui intervient suite à l’aval donné par le comité d’allocation des investissements, après l’approbation du conseil d’administration du groupe, pour ce projet, dans sa première étape, relative notamment à la réfection du HF2. Selon des sources proches du dossier, des représentants de la partie algérienne, parmi lesquels figurent le directeur général des investissements du ministère de l’Industrie, le DG de l’Andi et les présidents de SGP Transolb et de Sider, accompagnés des experts représentant le partenaire ArcelorMittal ont procédé en 2011 au diagnostic du haut-fourneau, s’accordant pour conclure à la nécessaire réfection de cette organe vital du complexe sidérurgique.
Rappelons que le lancement de cette partie du plan d’investissement global permettrait de booster la production de l’entreprise sidérurgique à hauteur de 2,1 millions de tonnes par an.
Ainsi, la rénovation des organes du haut-fourneau 2 permettra l’amélioration, tant des performances de production que des conditions de travail.
Le même diagnostic a été opéré pour le laminoir, l’aciérie etc. qui devront, connaître dans les prochains mois des opérations similaires, à savoir la réfection et la rénovation dans le cadre du plan de développement des installations du complexe, à l’horizon 2014 pour un montant de 500 millions d’euros.