Arbitre Cameroun – Algérie : quand la CAF dit « NON » à la FAF

Arbitre Cameroun – Algérie : quand la CAF dit « NON » à la FAF

La confédération Africaine de football a rejeté la demande de la fédération algérienne de football de changer l’arbitre Botswanais Joshua Bondo qui officiera Cameroun-Algérie. Il sera bel et bien au sifflet le 25 mars prochain au stade Japoma.

La FIFA a désigné le 8 mars dernier l’arbitre Botswanais Joshua Bondo, pour officier le match aller opposant le Cameroun-Algérie, dans le cadre des barrages pour la qualification pour la coupe du monde Qatar-2022. Une désignation qui n’a pas été du gout des Algériens mais aussi ceux des responsables de la FAF pour la simple raison que l’arbitre en question a un mauvais antécédent avec les Verts, plus exactement lors du match Burkina-Faso-Algérie, à l’occasion de la 2e journée de la phase des poules des éliminatoires pour la prochaine coupe du monde.

Les responsables de la première instance du football national ont récusé le «referee» Bondo. En effet, ils ont saisi dans la foulée la confédération algérienne de football. Une requête dans laquelle ils ont réclamé un autre arbitre réputé pour être quelqu’un de correcte, en appuyant dans leur dossier sur les erreurs que le Botswanais a commis lors de ledit match disputé à Marrakache le mois de septembre dernier. Mais finalement, la FAF n’a pas reçu une réponse favorable. Dans une lettre qu’elle lui a adressée, la CAF a rejeté sa demande et maintient ainsi officiellement Bondo pour officier Cameroun-Algérie le 25 mars prochain.

«Il fait parti des meilleurs arbitres du continent», répond la CAF à la FAF

Dans la lettre qu’elle a adressé à la FAF pour répondre à la requête de cette dernière, dont nos confrère de Botola en dispose une copie, la CAF a conforté l’arbitre Joshua Bondo. «Nous nous référons à votre lettre du 9 mars 2022 demandant la récusation de l’arbitre Joshua Bondo, désigné pour officier le match du dernier tour qualificatif pour la coupe du monde Qatar-2022. Vous laissez entendre qu’il a mal dirigé le match de septembre Burkina-Faso-Algérie et que lors du match Guinée-Equatoriale-Algérie lors de la dernière CAN, où il officiait en tant que 4e arbitre, et qu’il aurait proféré des menaces à l’encontre de votre entraineur. La teneur de la menace en question ne ressort pas de votre courrier susmentionné», indique la première instance du football Africaine.

«La commission des arbitres de la CAF lui fait entièrement confiance pour pouvoir mener à bien cette mission car son expérience d’arbitre de haut niveau dans des matchs de ce genre (Cameroun-Algérie) n’est plus à démontrer. Pendant les quinze années qu’il a faites sur la liste FIFA, il n’a jamais fait l’objet d’une suspension. Monsieur Bondo fait, d’ailleurs, parti de la liste des arbitres professionnels et du panel de l’élite A de la CAF… Nous ne pouvons, par conséquent, pas entrer en matière sur votre demande de changer l’arbitre en question sans savoir ce qui vous permet de considérer pour préserver l’intégrité du match », ajoute la CAF.

Enfin, la CAF conclut dans sa lettre adressé à la FAF : «Nous encourageons, d’ailleurs, toutes nos associations et membres à nous transmettre tout élément probant permettant de suspecter des actes contraires à l’éthique de la part de nos officiels et des arbitres en particulier ».