Arabie Saoudite : Mohammed Ben Salman pris au piège de sa purge

Arabie Saoudite : Mohammed Ben Salman pris au piège de sa purge

Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman, serait à la recherche d’une solution à sa campagne d’arrestations qui a visé des princes, des hommes d’affaires, d’anciens ministres , et des hauts fonctionnaires en raison de la détérioration de la santé de certains d’entre eux, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam. Le dernier est le prince Walid Ben Talal qui a été transféré à l’hôpital pour cause de fatigue due à la pression continue.

Cela dit, la semaine dernière de nouvelles arrestations ont touché des princes de premier rang, notamment le prince Khaled ben Talal, frère du prince Walid qui aurait été « convoqué » pour enquêter au sujet d’informations sur son frère.

Toujours selon des sources propres à alAlam, le prince Walid a été admis à l’hôpital la semaine dernière afin d’y être soigné pour cause d’épuisement dû aux longues heures d’interrogatoire et à la privation de sommeil avant de le ramener à sa prison dorée, le Ritz-Carlton.

Le prince Walid fait partie des princes qui refusent de reconnaître les accusations portées contre lui, comme le vol de l’argent public ou le blanchiment d’argent.

Il demande un procès public et la présence de témoins, notamment des hommes d’affaires internationaux qui ont participé à la gestion de ses affaires ou qui sont ses partenaires.

Il est rapporté que MBS a échoué à le persuader de reconnaître ce qui lui est attribué, sachant qu’il a fait preuve d’une certaine souplesse en acceptant de renoncer à une partie de sa propriété en guise de contribution pour soutenir la situation économique du pays qui s’est détériorée après la baisse des revenus du pétrole et non, pour corruption financière.

Mais encore, MBS a échoué à convaincre les banques occidentales, en particulier américaines, à confisquer les comptes bancaires des princes détenus, dont celui de Walid, quoique certains d’entre eux ont fait des concessions.

Les banques ont exigé la présence physique des propriétaires de ces comptes ou au moins leur transfert vers un pays démocratique pour s’assurer de la validité de leur demande de renonciation à leurs comptes en faveur de l’État saoudien.

R. I.