Les autorités françaises auraient suspendu les négociations avec Al-Qaida au Maghreb Islamique(AQMI) autour de la libération des quatre employés de la société Areva en captivité depuis plus de deux ans.
La responsabilité de la rupture des pourparlers est de la responsabilité « exclusive » de l’Etat français selon un communiqué diffusé ce mercredi par l’organisation terroriste AQMI.
« La négligence de l’Etat français durant ces deux années a caractérisé la politique française sous l’ère Sakozy et Hollande à l’égard du dossier des otages d’Arlit (Niger) » écrit AQMI qui soutient que sans la pression des familles des otages reçues récemment à l’Elysée, jamais les autorités françaises n’auraient entamé les négociations pour obtenir leur libération.
A en croire AQMI, la France a rompu les négociations en optant pour une intervention militaire dans la région du Sahel avant qu’elle n’avertisse quant aux conséquences d’une telle option sur la vie de ses quatre otages.
Pour l’organisation de Droukdel, les français vont y laisser des plumes dans une éventuelle « invasion de la terre des musulmans au Mali » qui engendrerait la mort certaine de ses quatre ressortissants et l’entame du « bourbier Azawad ».
Selon le même communiqué « jamais l’émir de la phalange Tarek Ben Ziad », en l’occurrence Abdelhamid Abou Zaid a été le facteur bloquant des pourparlers mais le gouvernement français seul assumera leur échec.
L’AQMI a révélé que le maintien en vie des otages français dans des « conditions sanitaires difficiles » dans les lieux où ils sont détenus s’avère couteux et ne peut plus durer dans le temps.
Ce qui constituerait l’autre menace sur la vie des quatre employés de la société d’Areva allant jusqu’à confier que leur procurer leurs médicaments devient de plus en plus difficile eu égard au contexte de « guerre » dans la région.