L’organisation terroriste, Al Qaida dans le Maghreb Islamique AQIM, aurait exigé aux autorités françaises la libération de deux de ses membres, en l’occurrence Rachid Ramda et Boualem Bensaid, impliqués dans les attentats contre le métro de Paris, en 1995, contre l’otage français, Michel Germano.
Les autorités françaises ont refusé le deal et ont mené par la suite une opération militaire, le 22 juillet dernier. En conséquence, Al Qaida n’a pas hésité à mettre en oeuvre sa menace en exécutant Michel Germano.
Dans ce sens, des sources bien informées ont révélé que les ravisseurs de Michel Germano ont transmis à un négociateur français leurs revendications contre sa libération.
Les conditions des ravisseurs ont été transmises dans les 10 premiers jours après l’enlèvement l’otage, soutiennent les mêmes sources. En effet, Al Qaida a exigé la libération de deux membres notoires du GIA, condamné à perpétuité par la justice française.
Tous les deux impliqués dans les attentats perpétués contre le métro de Paris, en 1995, dans lesquels 8 personnes avaient péri et 25 ont été blessées.
Selon des hauts responsables au gouvernement français, les autorités françaises ont essayé de rentrer en contact avec les ravisseurs, « mais ces derniers ont refusé ».
La majorité des hauts responsables français ont insisté sur le fait qu’ils n’ont été destinataires d’aucune revendication de la part des ravisseurs. Pour sa part, le ministre français de la Défense, Hervé Morin, a indiqué qu’ Al Qaida a refusé de faire parvenir des médicaments à l’otage français.
