L’approvisionnement des citoyens durant la fête de l’Aïd El Adha sera assuré par des permanences commerciales identifiées et les commerçants concernés qui n’ouvrent pas seront sanctionnés, assure Mustapha Benbada.
Le ministre du Commerce, qui était, hier, l’invité de la rédaction de la Chaîne III de la Radio nationale, rassure sur la disponibilité des produits de large consommation durant les jours de l’Aïd El Adha. «Nous avons pris des dispositions», relève Mustapha Benbada qui fait état d’une note interministérielle adressée aux walis en vue d’«identifier les activités et les opérateurs économiques soumis à l’obligation d’assurer la permanence, établir des plannings des permanences des commerces de détail ou des unités de production liées à ce commerce et de notifier ces plannings aux concernés». Selon le ministre du Commerce, des cellules de suivi ont été mises en place dans toutes les wilayas du pays, plus de 45 wilayas ont établi des plannings de permanences et plus de la moitié des walis du pays ont signé des arrêtés.
«Nous sommes en phase de notification aux concernés», précise Mustapha Benbada, confiant sur la réussite de cette opération menée, selon lui, «en étroite collaboration» avec les professionnels et avec «l’adhésion totale de l’Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA)». Mais aussi dans la mesure où «il n’y aura pas de week-end prolongé comme ce fut le cas durant l’Aïd El Fitr», relève le ministre du Commerce. Persuadé au demeurant que les pouvoirs publics ont «amélioré» leur action sur le terrain, Mustapha Benbada précise néanmoins que «nous n’avons rien imposé. Nous avons juste demandé aux professionnels de nous aider. L’essentiel est d’assurer un service minimum et un approvisionnement régulier des citoyens».
Toutefois, les commerçants portés sur les listes de permanences et qui n’ouvrent pas durant la fête de l’Aïd «seront sanctionnés», avertit M. Benbada qui évoque la fermeture de leurs commerces «pendant un mois». Voire, le ministre du Commerce avertit de sanctions «pécuniaires» dans la mesure où «nous sommes en train d’amender la loi 04- 08 relative aux pratiques commerciales pour aller vers des amendes», précise- t-il.
C. B.
