Après une semaine de blocage, Le trafic ferroviaire demeure paralysé à Béjaïa

Après une semaine de blocage, Le trafic ferroviaire demeure paralysé à Béjaïa
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Le train n’a pas sifflé depuis une semaine. Le trafic ferroviaire demeure paralysé. Aucune correspondance n’a été prévue au niveau de la gare de Béni Mansour (90 kms au sud-ouest de Béjaïa).

Cette paralysie survient au moment où une journée d’études et de sensibilisation sur le projet de modernisation de la ligne ferroviaire Béni-Mansour-Béjaïa sur un linéaire de 100 kilomètres devait avoir lieu aujourd’hui en présence du PDG de la SNTF. La rencontre a été reportée en raison des routes coupées par les inondations. On attend toujours la décrue au niveau du sens unique d’El-Kseur jusqu’à Oued-Ghir.



Avant que les inondations entre les communes d’Oued-Ghir et d’El-Kseur, ne viennent rendre impossible le trafic entre la gare de Béjaïa et des stations de la vallée de la Soummam, c’est les habitants de Béni Mnasour (Boudjelil), qui ont bloqué la voie ferrée. Une situation, qui a rendu problématique la communication avec les régions du Centre et de l’Est du pays.

On a assisté alors à une paralysie totale de la circulation ferroviaire et même terrestre. En effet, les villageois ont également bloqué le CW42, a indiqué un automobiliste, qui a expliqué que ce chemin de wilaya «fait la jonction entre la RN5 et la RN106, en amoncelant une montagne de terre au niveau du pont situé à la sortie ouest du village.»

LG Algérie

Quant à la colère des manifestants, elle est due aux promesses non-tenues des autorités locales, a-t-on affirmé. «On n’a cessé de réclamer l’alimentation de nos foyers en gaz de ville après le parachèvement, il y a une année de l’installation des différentes conduites principales et secondaires, mais on ne voit rien venir.» Ceci d’une part. D’un autre côté, ils disent avoir soulevé le problème inhérent à la réhabilitation de la partie du CW42, qui traverse le centre du village. Une partie, qui va du pont jusqu’à l’école primaire du village, sur une distance d’environ 1.5 km. Elle se trouve dans état lamentable, a-t-on dénoncé. La chaussée semble décapée par l’usure et les pluies torrentielles, qui se sont abattues dernièrement sur la région ; la chaussée a été transformée en bourbier.

Salim Aït-Sadi