Une nuit de pluie a suffi à inonder Alger. Hier dans la matinée, plusieurs quartiers de la capitale nageaient dans les eaux pluviales, à tel point que les éléments de la Protection civile ont dû intervenir pour débloquer la situation.
Premier test pour la capitale ! L’hiver n’a pas encore fait son entrée et Alger nage déjà dans les eaux pluviales. Une nuit de pluie a été largement suffisante pour inonder plusieurs quartiers. Les éléments de la Protection civile ont dû assurer hier, dans la matinée, plus d’une cinquantaine d’opérations d’épuisement d’eau au niveau de Bab El Oued, El Harrach, Bab Ezzouar et Sorécal. Beaucoup de citoyens ont eu du mal à sortir de chez eux, «Heureusement qu’il n’y a pas classe, car les enfants auraient traversé la distance se trouvant entre le quartier et l’école à la nage pour assister à leurs cours», ironisa une dame bloquée devant sa demeure à Bordj El Bahri. Ainsi, si certains ont dû mettre leurs bottes pour traverser les mares d’eau, d’autres ont dû attendre longtemps avant de pouvoir sortir de leur maison, car le niveau de stagnation des eaux dépassait dans certains quartiers les genoux ! Ceci, en plus des maisons qui ont été carrément inondées. Autre constat, autre désagrément ! Des routes difficilement praticables à cause de l’accumulation des eaux. Entre avaloirs qui refoulent et routes malfaçonnées, l’eau ne pouvait que stagner au grand malheur des automobilistes bloqués dans d’interminables bouchons. Selon le commandant Achour, chargé de la communication à la Protection civile, leurs éléments ont constaté l’effondrement de trois baraques entre Kouba et Bachdjarrah, causant des blessures à trois citoyens alors qu’une autre personne demeurait sous le choc. A voir la situation actuelle, beaucoup de citoyens pensent que le pire est à venir, avec l’approche de l’hiver.
M. M.
Une femme décédée et une autre blessée dans un glissement de terrain à Alger
Une femme a trouvé la mort et une autre a été blessée dans la cité «Fellah» dans la commune de Maqaria, daïra de Hussein- Dey (Alger), dans un glissement de terrain du fait des fortes pluies enregistrées dimanche matin et qui a provoqué l’effondrement de leur habitation construite au bord d’un oued. Dans une déclaration hier à l’APS, le chargé de l’information à la Direction générale de la Protection civile, le commandant Ahour Farouk, a souligné que la femme décédée a été évacuée par les citoyens avant l’arrivée des éléments de la Protection civile, précisant que les fortes pluies ont provoqué l’effondrement de trois autres habitations précaires dans le même endroit. L’opération d’évacuation des habitants se poursuit toujours avec la persistance du risque de glissement de terrain, a indiqué le même responsable. Les services de la Protection civile ont également procédé au pompage des eaux pluviales qui ont envahi les caves de plusieurs immeubles dans les communes d’El Harrach, Baraki, Bab Ezzouar et Bab El Oued. Cependant, aucune perte matérielle ni humaine n’a été signalée dans les autres wilayas du pays, selon la même source qui a appelé les citoyens à la «vigilance», notamment ceux résidant dans des habitations précaires.
APS