Après un début en douceur ,Guedioura et Bouazza condamnés aux travaux forcés

Après un début en douceur ,Guedioura et Bouazza condamnés aux travaux forcés
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Pour la seconde moitié de l’entraînement d’hier soir, après l’exercice basic où les joueurs ont exécuté des fondamentaux, Vahid est passé à la vitesse supérieure, c’était autour d’un circuit fermé avec des plots, des cerceaux et des barrières improvisées, bien que le matériel n’était pas présent comme le souhaitait l’entraîneur.

Sur une pelouse mal taillée, exprès

Cet exercice était comparable à un parcours du combattant, durant lequel les deux internationaux ont souffert avant de le terminer, on les voyait grimacer vu l’intensité du travail mais aussi à cause d’une pelouse mal taillée et choisie exprès par le staff technique dans le but de faire bosser le duo de la Championship.

Un footing, du tennis ballon, puis un dernier footing

Avec des jambes de plus en plus lourdes, Vahid interrompt les exercices et changement de direction avec ballon, pour inviter les joueurs à faire un léger footing pour ensuite organiser un exercice de tennis ballon, avant de clore l’entraînement par un autre footing qui a mis K.-O. Bouazza et Guedioura, qui, après avoir rigolé au début avec les exercices basiques, ont découvert ce qui leur a été concocté par leur entraîneur bosniaque.

Bain de foule avant de rentrer

Les supporters qui ont suivi avec beaucoup d’intérêt la séance ont fini par avoir ce qu’ils voulaient à la fin avec le bain de foule qu’ils ont offert aux joueurs, ils ont immortalisé l’évènement, ce qui a grandement plu aux joueurs qui ont eu du mal à se frayer un chemin pour rentrer, il a fallu l’intervention de quelque proches du club pour les libérer et leur permettre d’aller se repose après 1h 40 de

«travaux forcés».

S. M. A.

Trois policiers présents

Trois policiers ont assisté à la séance d’hier, ils sont venus spécialement pour voir l’EN et Vahid, deux d’entre eux sont des Algériens et ils se sont fait plaisir en immortalisant l’événement à la fin de la séance avec l’ancien coach du PSG.

Un entraînement de remise à niveau

Après le grand soleil de la veille, le deuxième jour de ce stage de Lisses s’est ouvert sur fond d’une météo mi-figue, mi-raisin.

Un temps printanier en ce qui concerne la température, 12°, un temps idéal pour faire du sport, mais automnal en ce qui concerne le gris du ciel chargé de nuages noirs gorgés de pluie qui ne demandaient qu’à libérer le trop plein d’eau de pluie qui les emplissait. Le centre Léonard De Vinci de Lisses, quasiment vide, car hors vacances scolaires, s’est réveillé tout doucement tout comme le staff et les deux joueurs de l’équipe nationale qui se sont employés à récupérer du footing de la veille.

Petit-déjeuner à 9h

Il devait être 9h, lorsque les premiers «hommes verts», des hommes du staff, ont commencé à arriver au réfectoire du centre Léonard De Vinci pour y prendre leur petit-déjeuner ; suivi de très près par Vahid Halilhodzic, Cyril Moine et, bien sûr, nos deux «englishmen», Adlene Guedioura et Hameur Bouazza. Pour Cyril Moine et les deux joueurs, ce repas était plus une collation d’avant entraînement qu’un petit-déjeuner proprement dit puisque, quelques petites minutes seulement après ce frugal épisode culinaire, direction le parcours de la veille pour une nouvelle séance de footing.

Vahid Halilhodzic apporte une correction

Le sélectionneur national Vahid Halilhodzic est venu nous voir pour apporter une correction par rapport à l’article de notre correspondant Mohamed Bouguerra paru dans notre édition de la veille, article qui rendait compte de la séance d’entraînement de la veille. Dans cet erratum, le sélectionneur national nous a dit qu’il avait bien demandé aux joueurs la veille de courir 14’400, mais il ne s’agissait pas de kilomètres à parcourir mais de la vitesse que les joueurs devaient adopter. Le but de l’entraînement de la veille était d’effectuer un footing en faisant bien attention à ne pas dépasser leur seuil d’aérobie. Le but de cet entraînement étant de produire un effort en évitant aux muscles de produire de l’acide lactique par manque d’oxygénation. Vahid Halilhodzic voulait donc que les joueurs courent en dessous de leur VO2 Max, c’est-à-dire la quantité d’oxygène maximale qu’ils peuvent utiliser lors d’un effort maximal, qui amène à l’épuisement en 4 à 8 minutes, et juste en dessous de leur VMA, soit la vitesse de course qui correspond à la consommation maximale d’oxygène. Par tous ces calculs savants, le sélectionneur nationale veut éviter de risquer de blesser lui-même un joueur à l’entraînement comme cela s’était produit à La Manga Club, en Espagne, avec Rafik Djebbour. Voilà l’erreur est réparée. Nous sommes en tous les cas heureux de voir que Vahid Halilhodzic, le sélectionneur national, lise Compétition avec autant d’attention.

10h, départ pour l’entraînement

C’est à 10h tapante que le groupe, composé d’Adlene Guedioura, Hameur Bouazza et Cyril Moine, suivi de près par Vahid Halilhodzic et Kourichi, est sorti de l’hôtel en direction du même parcours d’entraînement que la veille pour un nouveau footing.

Seuls les deux joueurs et Cyril Moine s’y sont collés

Alors que la veille, le sélectionneur national Vahid Halilhodzic avait pris part au footing, aujourd’hui, seul le préparateur physique Cyril Moine était de corvée, puisque «coach Vahid» avait décidé de suivre le footing de l’arrière en pratiquant une simple marche athlétique. Il faut dire qu’à son retour d’entraînement, la veille, vers 18 heures, Halilhodzic était visiblement marqué par l’effort. Il faut toutefois saluer sa performance, car suivre deux jeunes footballeurs de haut niveau, dans un footing endiablé, à 60 ans, ce n’est pas donné à n’importe qui.

Ce n’était pas le même footing que la veille

Le footing effectué hier matin, lors du deuxième jour de stage, n’avait rien de commun avec celui de la veille. Si le footing de la veille avait pour but la récupération et l’élimination des toxines, tout tranquillement et sans franchir le seuil d’aérobie, celui d’hier était plus à proprement parler un footing de remise à niveau. Nous avons observé qu’il s’agissait plus cette fois-ci de travailler l’endurance et le foncier. Même si le parcours était géographiquement le même, la distance parcourue ne l’était pas. On a senti que, cette fois-ci, Cyril Moine travaillait leur possibilité à utiliser un pourcentage élevé de leur VO2 max sur une distance longue. Le but étant d’augmenter leur endurance globale, c’est-à-dire la somme de leur endurance glycogène, qui est proportionnelle aux stocks de glycogène constitué, et de leur endurance pure qui est la capacité à brûler efficacement les graisses. Le but de ce stage et de ceux qui vont suivre, précédant les quatre matchs capitaux qui attendent les Verts, un amical et trois officiels, étant de faire récupérer les organismes grâce à des petits exercices, de l’endurance, ponctués, bien sûr, d’étirements dans un premier temps, puis de les amener tout doucement, en allant crescendo, à arriver au sommet de leur forme le jour J.

Mohamed Bouguerra

Séance d’entraînement de l’après-midi : La pluie en invitée surprise

Il était dix-sept heures, hier en fin d’après midi, lorsque les deux joueurs, Adlène Guedioura et Hameur Bouazza, sont apparus sous un ciel menaçant sur l’un des terrains du centre Léonard De Vinci de Lisses. Les deux joueurs avaient été précédés, trente minutes avant, par Vahid Halilhodzic et les membres du staff qui avaient mis en place des ateliers basiques, comme on en trouve dans toutes les écoles de football de la planète. Alors qu’elle nous avait épargné depuis le début de ce stage, la pluie a fait son apparition aux alentours de 17h10, alors que l’entraînement venait de commencer. Heureusement qu’il ne s’agissait que d’un «petit crachin» et non d’une grosse averse, comme celle tombée un peu plus tôt dans l’après-midi.

Quand Guedioura met un pansement

Quand Guedioura se panse, c’est toute l’Algérie qui s’inquiète. Lorsqu’avant de se chausser, le milieu surpuissant de Wolverhampton a enlevé sa chaussette pour mettre un morceau de sparadrap sur son tendon d’Achille, il y a eu un silence de cathédrale chez les membres de la presse qui suivent ce stage renforcé par une douzaine de supporters venus voir leurs idoles. Finalement, plus de peur que de mal, ce pansement était juste destiné à empêcher que les chaussures de football neuves qu’il allait mettre ne lui fassent mal à l’arrière du pied. La meilleure des preuves, il nous l’a donnée en allant courir vers le ballon dès que son dernier lacet fut attaché.

Un échauffement de 20 minutes

L’échauffement dirigé par Cyril Moine et suivi de loin par Coach Vahid a duré plus de 20 minutes. Il ressemblait trait pour trait à l’échauffement qui précède un match, sauf que là, il n’y avait pas de match. Nous avons eu droit à du classique, des exercices de pas chassés, talons/fesses et genoux vers le haut sur une petite distance avec des retours au petit trot.

17h22, le ballon fait enfin son apparition au stage

Il aura fallu attendre presque 48h de stage pour voir enfin apparaître le ballon sur le terrain. On commençait presqu’avec ces séances de footing et de stretching, à croire qu’il s’agissait d’un stage de préparation d’athlètes pour le marathon des Jeux olympiques de Londres 2012. Lorsque nous avons vu les membres du staff installer des plots, des petites haies et des petites cages, nous avons même failli parier sur un 3000 mètres steeple.

Vahid revoit les fondamentaux

Lorsque Adlène Guedioura et son homologue de Millwall, Hameur Bouazza ont commencé à exécuter les exercices demandés par Vahid Halilhodzic, on se serait revenus à l’école de football. On aurait dit des exercices que l’on demande à des U9 ou U10. On n’aurait pas dit que ces exercices étaient destinés à des footballeurs professionnels aguerris. Même si les fans présents sur la main courante riaient un peu de voir leurs idoles exécutant des exercices que leurs enfants exécutaient chaque mercredi après-midi dans leurs petits clubs. Mais les footballeurs ne sont-ils pas des artistes ? Et en tant que tels, pour rester performants, ils doivent comme tous les grands pianistes, réciter leurs gammes. M. B.

Les Verts au milieu des champs de colza

Nous avons eu le plus grand mal à suivre le footing de Hameur Bouazza et Adlene Guedioura lors de la séance matinale d’hier, car le parcours choisi par Cyril Moine ressemblait à un mélange du feuilleton américain «La petite maison dans la prairie» et de l’émission d’aventure phare de la télévision française «Koh Lanta». Les deux Fennecs ont couru sur un tout petit sentier entouré de ronces et d’orties au milieu d’un champ de colza jaune et vert qui ressemblait à un tifo géant de la JSK. Nous avons eu le plus grand mal à franchir les mares boueuses, les ronces et les orties pour avoir quelques clichés de ce footing matinal. Heureusement que la météo nous avait épargnés, car, si la pluie s’était ajoutée à nos difficultés de mouvement et d’orientation, nous aurions été forcés de déclencher notre balise argos. M. B.