La population la ville de Beit Lahiya, dans le nord de Ghaza, est désormais sur le chemin de l’exode de peur des bombardements encore plus féroces de l’armée israélienne qui fait jusqu’à lundi matin 177 morts, 1.100 blessés, en majorité des civils et pas moins de 17 000 réfugiés.
La fuit des Palestiniens se poursuit après l’avertissement brandi par le Tsahal qui prévoit de nouveaux raids et une attaque terrestre. Selon une radio américaine, des milliers de personnes, à dos d’âne, en camionnette ou à pied, ont évacué la ville de nord de la bande de Ghaza. L’opinion internationale constate avec dépit et révolte le génocide du peuple civil et désarmé dans ce département palestinien.
Mais, les puissances occidentales sont restées stoïques quant à mener une initiative pouvant stopper les agressions. Même l’ONU est impuissante. Elle se contente à présent de réagir à travers des communiqués sans aucune incidence sur la vie des ghazaouis.
Le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, a déploré dimanche la mort de « trop de civils palestiniens » envers qui il « sent une responsabilité » car empêchés de « jouir de la liberté et de la dignité qu’ils méritent ». Ban Ki-moon a regretté que « trop de civils palestiniens ont été tués et que toute offensive terrestre israélienne aggravera sans aucun doute ce bilan et les souffrances des civils dans la bande de Ghaza », soulignant qu’il se sent une « responsabilité envers les Palestiniens qui, notamment dans la bande de Ghaza, ont été longtemps empêchés de jouir de la liberté et de la dignité qu’ils méritent ».
Le Chef de l’ONU s’est dit, également, « alarmé que l’appel du Conseil de sécurité pour un cessez-le-feu, n’est pas été entendu et que la situation dans et autour de la bande de Ghaza semble se détériorer, avec de graves conséquences pour la sécurité des civils israéliens et palestiniens ». En attendant, la prise de décisions pour des sanctions envers l’occupant et l’agresseur, l’armée du Tsahal continue à marcher sur les cadavres des jeunes innocents.
Mahmoud Chaal