Après sept jours d’arrêt de travail : Le Cnes de Béjaïa suspend son mouvement de grève

Après sept jours d’arrêt de travail : Le Cnes de Béjaïa suspend son mouvement de grève

d-2405le-cnes-de-bejaia-suspend-son-mouvement-de-greve-226d3.jpgLa suspension de la grève fait suite à la décision du ministère de tutelle de diligenter une commission d’enquête sur le dossier de logements de fonction.

Les membres de bureau de la section Cnes de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont décidé, hier, à l’issue d’une réunion extraordinaire élargie aux enseignants ayant adhéré à leur mouvement de protestation, de suspendre leur action consistant à observer un piquet de grève pendant sept jours devant le siège de leur organisation syndicale, sis au campus de Targa Ouzemour. Selon le coordinateur de la section Cnes de Béjaïa, Abdelmalek Azzi, cette décision de geler le mot d’ordre de grève, prise à l’unanimité des membres présents à la réunion d’hier, a été motivée par le fait que le ministère de tutelle a fini par accéder à la revendication principale des enseignants protestataires, à savoir la mise en place d’une commission d’enquête qui se chargera de faire la lumière sur cet épineux dossier de logements de fonction qui empoisonne depuis quelques mois les relations entre la corporation des enseignants et l’administration rectorale de l’université de Béjaïa.

“Nous venons d’apprendre auprès de nos camarades du bureau national du Cnes que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) a confirmé sa volonté de diligenter une commission d’enquête sur cette affaire de sept logements de fonction affectés abusivement aux enseignants hospitalo-universitaires exerçant au CHU Khellil-Amrane de Béjaïa”, nous a confié M. Azzi qui tient à nous assurer que “les membres de la section Cnes de Béjaïa resteront mobilisés et déterminés à continuer leur combat jusqu’à la satisfaction de notre doléance”. Par ailleurs, notre interlocuteur affirmera que “notre débrayage a été vraiment chamboulé par l’action des étudiants qui ont procédé au blocage du campus de Targa Ouzemour, durant les journées de lundi et mardi derniers”.

À noter que les étudiants protestataires exigent la réintégration de leurs camarades exclus, alors que le conseil de direction de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa a tenu à rappeler dans un communiqué rendu public, avant-hier, que “la décision d’exclusion pour retard pédagogique est conforme aux dispositions de l’arrêté ministériel n°712 du 03/11/2011 fixant les modalités d’évaluation, de progression et d’orientation dans les cycles d’études. Cette décision est irrévocable”.

K. O.