Une victoire qui permet aux jeunes Fennecs de se retrouver en tête du groupe et de remporter le tournoi, ce qui n’est pas négligeable, comme l’admet le sélectionneur. Si les joueurs ont fait la différence, c’est pour l’ex-coach de la JSK la meilleure preuve qu’il s’agit de la victoire de tout un groupe.
«La sélection algérienne vient de remporter pour la première fois le trophée de l’Unaf, c’est une bonne entame. Ce qui me frappe, c’est cette culture de la gagne et la force du groupe. Ils s’entendent comme larrons en foire, il y a un excellent climat dans cette équipe… Ils ont envie, veulent arracher la victoire. On a une équipe solide et talentueuse. Encore une fois, si l’on peut la renforcer, on le fera», dira-t-il.
L’ambiance est bonne, cette équipe est bien entourée et bien gérée. Le coach tient ses troupes, il a renforcé son staff, médicalement elle est au top niveau. Il n’y a pas de raison de se faire du mouron. Même si l’équipe est nouvelle, contrairement à l’équipe olympique du Maroc, ce n’était pas l’équipe algérienne montée à la hâte qu’on avait l’habitude de voir. Il y avait une équipe très différente, sans compter les joueurs qui ont fait un excellent match. Une équipe très technique, très combative qui va au charbon, qui se bagarre.Absente des récents JO 2008 à Pékin, l’équipe nationale s’est toujours contentée de jouer seulement les premiers tours des différentes olympiades précédentes, comme les avant-dernières éditions à Sydney 2000 et Athènes 2004. Des éditions ratées pour cause surtout de mauvaises préparations à l’époque. Aujourd’hui, l’équipe nationale menée par Aït Djoudi est appelée à profiter au maximum de ses préparatifs en ciblant les meilleures sélections pour de bons et véritables tests.
En attendant de faire mieux, le football olympique algérien est appelé, aujourd’hui, à réussir son apprentissage qui reste moyen sur les plans technique et compétitif. L’équipe nationale doit multiplier les rendez-vous et les véritables matchs amicaux. Elle doit chercher le véritable sparring-partner pour tester réellement ses joueurs et ses moyens techniques et compétitifs. Peu importe le résultat, c’est
l’apprentissage qui prime.L’entraîneur algérien, qui a tôt commencé les préparatifs avec sa nouvelle équipe après son expérience au sein de club huppés tels que la JSK, l’USM Alger, le CRB, l’USM Annaba, l’USMH et le CS Sfax, doit le savoir s’il veut bien tenter une autre expérience aux JO de Londres 2012. Les responsables du sport algériens sont aussi concernés tout comme les joueurs sélectionnés, aussi bien les professionnels que ceux du championnat national. Les Verts en ont les moyens et conservent toutes leurs chances de voir leurs joueurs olympiques à Londres.
Ils ont une base, un socle, une équipe qui a eu des résultats. Ils feront des avancées, en tenant compte des moyens, mais avec l’obsession de faire progresser cette équipe. «On n’abandonne aucun des objectifs, si l’on peut les concrétiser, on le fera. On a une certaine confiance cette saison. Il suffit d’une bonne préparation, de faire le bon choix et d’y croire», dira le coach pour clore son discours.