Après plus de 10 mois de détention : Les marins algériens rentrent au bercail

Après plus de 10 mois de détention : Les marins algériens rentrent au bercail

Les marins algériens, détenus depuis janvier 2011 par des pirates en Somalie et rapatriés hier à bord d’un avion spécial en provenance du Kenya, ont été accueillis à leur descente d’avion à l’aéroport militaire de Boufarik par le ministre de la Solidarité nationale, M. Saïd Barkat, et le secrétaire d’Etat chargé de la Communauté nationale établie à l’étranger, M. Halim Benatallah. Les familles et proches des marins, soulagés par cet heureux dénouement après près de 11 mois d’une éprouvante attente, étaient présents en grand nombre pour les accueillir dans une ambiance empreinte de joie et d’émotion.

Les 25 marins, dont 17 Algériens, de l’équipage du navire MV Blida, qui avait fait l’objet d’un acte de piraterie en haute mer le 1er janvier dernier, alors qu’il se dirigeait vers le port de Mombasa, avaient été libérés le 3 novembre dernier. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien, avaient été déjà libérés le 12 octobre dernier. Le navire était arrivé samedi soir au port de Malimbé (Kenya, une centaine de kilomètres de Mombasa) au terme d’une traversée plus longue que prévue, en raison de l’état technique du navire qui a subi une immobilisation forcée de plus de 10 mois. L’équipage du navire avait été accueilli à Malimbé par une délégation algérienne, composée de représentants officiels, de médecins et de psychologues, qui s’était rendue sur place en compagnie de l’ambassadeur d’Algérie au Kenya. « Le gouvernement algérien exprime, à cette occasion, sa gratitude et ses remerciements aux autorités des pays amis ainsi qu’à l’affréteur qui ont prêté leur assistance pour assurer la protection et le ravitaillement du navire battant pavillon algérien en vivres et en carburant », a indiqué samedi soir le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, M. Amar Belani. Le porte-parole du MAE avait affirmé dans une précédente déclaration que l’Algérie « ne ménagera aucun effort pour que les auteurs de cet acte de piraterie soient poursuivis et jugés par les instances compétentes ».