Les praticiens spécialistes de la santé publique espèrent que les pouvoirs publics vont accorder à leur mouvement de protestation le même traitement que celui appliqué au secteur de l’Education.
Tout en affirmant être réjoui de la décision de l’octroi de «fortes augmentations » au profit des travailleurs de l’Education, le président du SNPSSP, Mohamed Yousfi, demande aux pouvoirs publics et au président de la République de prendre en charge les revendications des travailleurs de la santé.
Pour M.Yousfi, l’Education et la Santé sont des secteurs névralgiques qui doivent être inscrits parmi les priorités de chaque gouvernement.
Le porte- parole du syndicat des praticiens spécialistes de la santé précise: «nous avons constaté que les pouvoirs publics ont, à plusieurs fois, réagi pour désamorcer la crise de l’Education, mais sans lever le petit doigt pour régler ou pour répondre aux revendications du secteur de la santé, et ce, après trois mois de débrayage continu».
«C’est un constat amer. Espérons qu’il va changer dans les jours à venir, pour sortir de cette situation de pourrissement» a-t-il indiqué.
Dr Yousfi ajoutera: «nous avons eu droit à une réunion de conciliation, jeudi dernier, au ministère de la Santé après deux mois de débrayage, mais nous regrettons le fait que le syndicat des praticiens généralistes n’a pas été associé à cette démarche».
«Nous avons déclenché le mouvement de protestation ensemble et nous voulons que l’ensemble des syndicats de la santé soient concernés par le dialogue».
Autrement dit, M.Yousfi demande à la tutelle d’organiser une réunion de négociation avec le syndicat des praticiens de la santé publique (SNPSP).
Le Dr Yousfi a affirmé que son syndicat doit rencontrer les responsables des ministères de la Santé et du Travail et ceux de la fonction publique, aujourd’hui, pour poursuivre le dialogue, avec le souhait de trouver un terrain d’entente, pour une éventuelle sortie de crise.
M. Aziza