Après l’élimination de l’EN du Mondial U 17 : Une expérience et des leçons à retenir

Après l’élimination de l’EN du Mondial U 17 : Une expérience et des leçons à retenir

Même si la Coupe du monde des moins de 17 ans poursuit son cours jusqu’au 15 de ce mois, cette épreuve est cependant terminée pour la sélection algérienne de football.

Après trois défaites face respectivement à l’Italie (1-0), l’Uruguay et la République de Corée sur le même score (2-0), les Verts terminent à la dernière place de leur groupe F, avec zéro point. Sur le plan comptable, le bilan est loin d’être reluisant, mais il n’en demeure pas moins que, sportivement parlant, les jeunots de Ibrir et Meddane ont réussi à gagner l’admiration des spécialistes, médias et supporters locaux. Tout le monde s’accorde à dire en effet que les coéquipiers de Ferkous pratiquent du beau football. A commencer par le premier match contre l’Italie où les Verts ont montré un visage séduisant, donnant du fil à retordre aux Azzurrini. Contre la sélection céleste, l’Algérie a fourni un match correct, mais des erreurs défensives leur ont coûté cher. Le dernier match contre la République de Corée, meilleure équipe du groupe, selon le coach national Athmane Ibrir, l’équipe d’Algérie a éprouvé des difficultés à contenir la fougue et l’efficacité de son adversaire, pressenti à faire mal durant cette joute mondiale.

L’entraîneur adjoint, Hakim Meddane, résume parfaitement la situation : « Malgré notre élimination, cette participation constitue une intéressante expérience pour ces jeunes joueurs. Ils ont découvert le haut niveau. Ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes, produisant même des matches de qualité. Nous ne regrettons rien, n’était le manque de réussite. C’est un groupe promu à un bel avenir, on devra désormais penser à sa prise en charge. » Et de renchérir : « C’est la fin d’un cycle, mais ces joueurs vont rester dans le circuit. C’est aux responsables maintenant de penser comment les orienter pour faire d’eux des joueurs de haut niveau. » La balle est désormais dans le camp de la Fédération algérienne de football (FAF). Celle-ci, vecteur du développement du football algérien et des différentes sélections nationales, aura certainement retenu des leçons après cette participation en Coupe du monde.

La création d’une académie est une bonne chose pour le lancement et la formation de jeunes talents, mais ce projet (porteur) se doit d’être accompagné par des mesures à même de mieux encadrer ces jeunes et leur inculquer les (vrais) concepts du football moderne. Cela passe inéluctablement par la mise en place d’un système de formation à la hauteur des ambitions et la formation de techniciens en mesure de concrétiser une telle entreprise sur le terrain. C’est la meilleure voie, en tout cas, à emprunter pour rester sur cette même dynamique de performances. Car l’Algérie, qui a des traditions enracinées en football, ne doit plus se contenter du (nocive) concept « l’essentiel est la participation ».

Tests antidopage pour Cherchar et Merzouki

La commission médicale de la FIFA a tiré au sort deux joueurs algériens pour effectuer les traditionnels tests antidopage à l’issue du match Algérie – République de Corée disputé dimanche soir à Kaduna. Il s’agit en effet de l’excellent défenseur Mohamed Ilyes Cherchar et du gardien de but Abdenour Merzouki. Rappelons qu’après chaque match, deux joueurs de chaque équipe sont tirés au sort pour subir les tests. Cette action entre dans le cadre de la lutte contre les athlètes « tricheurs ».

Par Kamel Y.