Après l’élimination de la JSK ,Déception et amertume en Kabylie

Après l’élimination de la JSK ,Déception et amertume en Kabylie
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Finalement, les prières de toute la Kabylie pour que les Corbeaux ne soient pas ces oiseaux de mauvais augure ont été vaines

En effet, le vœu de voir les Canaris voler au-dessus du toit de l’Afrique ne sera pas exaucé. Et pour cause, ils ne sont pas parvenus à survoler la seconde manche de la demi-finale qu’ils ont livrée au TP Mazembé. Une équipe du TP Mazembé qui a réussi à préserver sa cage vierge et surtout ses chances de disputer la seconde finale de suite de cette Ligue des champions. Les Kabyles, pour leur part, se mordront pour longtemps les doigts de n’avoir pas réussi là où il fallait le faire, soit dans l’aire même des Corbeaux. La rencontre de ce samedi a une nouvelle fois montré cette défaillance offensive.

Les attaquants de la JSK ont une fois de plus versé dans le manque de maîtrise de soi devant des buts qui ne demandaient qu’à être visités. Les Kabyles avaient vu rapidement la qualification se profiler à l’horizon après leur première confrontation face aux Corbeaux, dont on disait que la défense était prenable et battait de l’aile, mais comme aime à le répéter Geiger, le coach suisse de la JSK, un match ne ressemble jamais à un autre. Et là, les Kabyles l’ont appris à leurs dépens. A mesure que les minutes s’égrenaient, les attaquants locaux s’emmêlaient les pinceaux, permettant ainsi à la défense de cette équipe du TP Mazembé de prendre de l’assurance.

Les Kabyles étaient loin de cette équipe fringante qui avait ravi tout un peuple durant la phase des poules, où elle avait pris la mesure des Egyptiens du grand Ahly et de la machine de l’Ismaïly. Il reste que malgré cette élimination, la formation kabyle est allée plus en avant, où personne ne l’attendait. C’est avec une grande fierté que les hommes du duo Geiger-Bouhellal ont défendu les couloirs de toute une région, de tout un pays. Leur mérite est d’avoir joué dans la cour des grands. Ils ont un bel avenir devant eux. Ils sont capables, désormais, d’avoir plus d’ambition, car ne dit-on pas qu’à force de tomber, un bébé arrive à se tenir debout et à grandir.

Si bien que cette équipe mérite d’être couvée et surtout il faut préserver cette dynamique et cette stabilité à la barre technique, car les relents du travail de Karouf sont encore perceptibles et joindre à Geiger un coach aussi talentueux que Bouhellal mérite plus d’attention. La JSK a, certes, perdu une place en finale, mais elle a réussi à gagner des galons qui feront d’elle une équipe tsarine sur le continent.

Mohamed Rachid