Et pointe Raouraoua du doigt
Les Egyptiens sont désormais connus, ils ne digèrent pas la défaite, ils ne veulent pas qu’on leur prenne la première place, ils pensent qu’elle leur revient de droit, sinon ils crient au scandale. C’est ce qui vient d’arriver encore avec l’élimination de leur Ahly en demi-finale de la Ligue des champions face à l’ES Tunis.
La presse égyptienne, après avoir pointé du doigt l’arbitre de la rencontre qui a validé un but «entaché d’une main d’Eneramo», s’est retournée vers Hafid Derradji qui commentait la rencontre sur Al Jazeera, l’accusant de vouloir minimiser cette erreur arbitrale en faisant rappeler à Zakaria Nacef, consultant à Al Jazeera, que le Ahly avait bénéficié de la même erreur au match aller suite à une main flagrante de l’attaquant Mohamed Fadhl, et que les deux équipes sont quitte. Pour cette réflexion, Derradji a été descendu en flammes dans la presse égyptienne qui a même souligné que le commentateur algérien était tout sourire en fin de rencontre, comme s’il fallait qu’il pleure pour leur faire plaisir.
… Et pointe Raouraoua du doigt
Les Egyptiens sont allés encore plus loin en s’interrogeant sur les véritables raisons de la présence de Raouraoua à Tunis alors qu’il «devait assister plutôt à l’autre demi-finale qui a opposé la JSK au TP Mazembe», comme l’a indiqué le consultant de la chaîne Echourouk, en reprenant même les attaques de Hannachi à l’égard du président de la FAF. «N’est-il pas allé voir l’arbitre ?», s’est-on interrogé sur le même plateau. Il semble que cette phobie de l’Algérien, là où il se trouve, ne les quittera plus jamais. Pauvres Egyptiens !
