Après l’éducation, la contestation gagne le secteur de la santé

Après l’éducation, la contestation gagne le secteur de la santé

Au moment où le pays traverse l’une de ses pires crises, le secteur de l’Éducation a été gagné par une grève cyclique annoncée par le CNAPESTE. Dans le même cadre, et un peu pour les mêmes raisons, les travailleurs de la Santé, sous l’étendard du SNPSP, annonce une journée nationale de contestation.

En effet, et à l’issue d’un conseil qui a réuni le SNPSP, le SNECHU, ainsi que le SAP, une décision a finalement vu le jour. Il s’agit d’aller vers l’organisation d’une journée nationale de contestation programmée pour le mercredi 3 novembre 2021.

Pour les syndicats des travailleurs de la Santé, la lutte seule pourrait arracher leurs droits. Ils ont toutefois décidé d’entamer cette contestation tout en garantissant le service minimum dans les établissements de santé publique, comme cela a été indiqué dans leur communiqué.

Le pouvoir d’achat au cœur de la contestation

Au centre des revendications mises en avant par les syndicalistes et les travailleurs du secteur de la santé, le pouvoir d’achat se distingue. Dans son communiqué rendu public, le SNPSP indique qu’il dénonce « la détérioration inédite du pouvoir d’achat » et qu’il réclame « l’amélioration des conditions de travail ».

Il est à rappeler que le corps soignant fait face depuis près de deux ans à la pandémie. Plusieurs médecins et infirmiers ont été touchés par le virus, certains ont payé leur abnégation au prix de leurs vies. Le communiqué n’a pas manqué de réclamer « la prime covid », qui est attendue depuis le mois de mars 2021.

Les travailleurs de la santé revendiquent également « une assurance à 100 % » pour tous les employés du secteur, ainsi qu’une « bonification de retraite » pour les travailleurs qui ont fait face à la pandémie. Toujours concernant la pandémie, le communiqué du SNPSP réclame que la Covid-19 « doit être enregistrée sur la liste des risques du métier de la Santé ».

Pour finir, le communiqué n’a pas omis de dénoncer la pression exercée sur les syndicalistes. Le SNPSP estime que la contestation et l’exercice du syndicalisme sont des droits garantis par la constitution.