Après l’échec de l’opération de leur installation a Boufatis Les Subsahariens reviennent dans le centre-ville

Depuis quelques jours, l’accotement qui est situé en face de la mosquée Mesaâb Benou Oumayr à Choupôt, a été envahi par les Subsahariens.

En effet, il sont une cinquantaine de femmes et d’enfants à passer la nuit sur ce trottoir situé non loin de l’école primaire Abdelmoumen, Les automobilistes et les citoyens passant par l’avenue Chakib Arslane, ont été surpris par le retour de ces Subsahariens et leur grand nombre. «Cet endroit était vide auparavant, maintenant il est squatté par les Subsahariens qui ont dégradé l’état des lieux», dira un citoyen. Un autre ajoute

«Une chose qui est sûre, est que l’opération de la délocalisation de ces Subsahariens vers Boufatis, entamée pendant le mois de Ramadhan, n’a pas réussi à mettre fin à ce problème».

D’autre part, les Subsahariens qui ont envahi le mur de l’agence routière de Yaghmoracen auparavant, ont aussitôt réussi à investir la ville. Pour cela, ils ont choisi deux endroits, le premier situé à St Antoine, à côté de la grande mosquée de la rue de Tlemcen, le deuxième endroit est l’avenue Chakib Arslane.

Pour rappel, les services de sécurité et de la Direction de l’action sociale et de la solidarité, ainsi que du Croissant-Rouge algérien, ont délocalisé pendant le mois de Ramadhan une centaine de Subsahariens vers Boufatis, mais après quelques jours, ils ont investi de nouveau les ruelles de M’dina J’dida et du centre-ville, où ils pratiquent la mendicité pendant la journée et reviennent le soir vers St Antoine et l’avenue Chakib Arslane.

La colère est montée chez des habitants de St Antoine qui ont tenté de chasser ces Subsahariens, après l’insalubrité constatée devant la mosquée du quartier.

Mais ces tentatives ont échoué devant le grand nombre des Subsahariens et de leurs enfants. Un citoyen de ce quartier dira à ce sujet : «Comment ces Subsahariens ont parcouru des milliers de kilomètres pour s’installer à Oran ? La seule solution c’est de les refouler aux frontières, mais cette opération nécessitera des vols aériens».

A noter également qu’aucune solution n’est envisagée pour les Subsahariens, les autorités locales sont occupées actuellement par l’éradication du commerce informel pour rétablir l’aspect général de la ville. La grande inquiétude est qu’Oran se transformera en un campement de plusieurs autres vagues de Subsahariens qui commencent à s’installer en ville, alors que leur but auparavant était de rejoindre les pays européens.

Mohamed Hamza