Après le tirage au sort du mondial-2014, Les techniciens évaluent les chances des Verts

Après le tirage au sort du mondial-2014, Les techniciens évaluent les chances des Verts

Une Algérie chanceuse

Tout au long du voyage vers le Brésil, l’Algérie a eu de la chance. La veine a commencé par la poule qualificative et un menu plutôt fretin avec  des équipes de moindre calibre, à l’image du Rwanda, du Bénin et surtout un Mali convalescent, notamment après le départ du coach français Patrice Carteron, cédant, du coup, le passage à une sélection algérienne pourtant en pleine reconstruction. La bonne étoile des Verts a continué à scintiller de plus belle, lors du tirage au sort pour les matches de barrages qui vit l’EN hériter franchement du moins difficile adversaire, à savoir le Burkina Faso, alors que l’Égypte, le Sénégal, ou encore la Tunisie constituaient aussi des antagonistes potentiels.

Bien mieux, vendredi dernier à Bahia au Brésil, à l’occasion du tirage au sort du Mondial, les dieux des stades étaient également du côté algérien. D’abord, le coup du sort frappe du côté de la tête de série la moins “bluffante” (la Belgique), avant de récidiver dans le chapeau 4  avec une main plutôt heureuse, la Russie au lieu de l’Italie, des Pays-Bas, ou encore du Portugal. Ce résultat du draw final a évidemment suscité un espoir certain chez les Algériens.

Tout comme en 2010 du reste, les Verts seraient, selon les observateurs ou les simples fans, déjà sur orbite pour le second tour du Mondial, une performance jamais réalisée dans l’histoire du football  algérien. En effet, si la Belgique paraît intouchable dans ce groupe H, l’Algérie n’a rien à envier sur le papier à la Russie et la Corée du Sud. Avec des joueurs qui évoluent à l’Inter de Milan, Porto, Sporting Lisbonne, Valence, Rennes et autres Saint-Étienne, pour ne citer que ceux-là,  il n’y a vraiment pas de quoi nourrir des complexes.

Du coup, après trois participations à la Coupe du monde ponctuées par trois éliminations dès le premier tour, la chance finira-t-elle, enfin, par sourire de nouveau à une Algérie plus que chanceuse visiblement ces derniers temps ?

S. L